Émile Ratier

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Ratier.

Émile Ratier
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
SoturacVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
Villeneuve-sur-LotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Art brutVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Émile Ratier, né le à Soturac et mort le à Villeneuve-sur-Lot[1], est un créateur français d'art brut.

Biographie

Issu d'une famille d'agriculteurs, Émile Ratier est mobilisé à Montauban en 1914, puis blessé au cours de la Première Guerre mondiale. Il est hospitalisé à diverses reprises, notamment à Drancy, et découvre les monuments de Paris au cours d’une permission[2]. De retour de la guerre, il rejoint la ferme familiale. Cultivateur, il est aussi marchand de bois coupé, puis sabotier[3].

Déjà tout jeune, Émile Ratier à l’habitude de travailler le bois et de fabriquer ses meubles[4]. Il est aussi très inventif : il élabore entre autres une machine à ouvrir les châtaignes et une autre pour couper les topinambours[5]. Lorsque, à partir de 1960, sa vue baisse progressivement jusqu’à devenir aveugle, il conjugue son amour du bois et son sens de la mécanique pour fabriquer des sculptures mobiles[6]. Avec du matériel de récupération, bouts de bois, cagettes, fils de fer, couvercles de boites de conserves, il bricole des constructions animées, notamment inspirées de ses souvenir parisiens, représentant la Tour Eiffel, des autobus, des manèges, des tisserands, des animaux, des bateaux[5]... Ses constructions, conçues pour être touchées et écoutées, fonctionnent avec des manivelles qui actionnent animaux, cloches, balançoires. Les bruits et les grincements lui permettent de vérifier la finition de l’objet ainsi que sa mobilité[7].

Son atelier est situé dans une grange, à l’arrière de sa ferme. Il y accède par un système de fils de fer suspendus en hauteur, sur lequel il fait glisser sa main[3].

À la fin des années 1960, Gaston Puel fait connaître ses productions à Jean Dubuffet qui en acquiert plusieurs[5].

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Ratier, Emile (1894 – 1984) », sur le site du musée de la Création Franche
  3. a et b « Ratier Emile », sur artbrut.ch
  4. « Émile Ratier », sur musee-lam.fr
  5. a b et c « Emile Ratier », sur christian berstart brut
  6. « Emile Ratier' », sur laracine.free.fr
  7. « Ratier Émilemile », sur abcd-artbrut.net

Voir aussi

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Delarge
    • Union List of Artist Names
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • IdRef
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de l’histoire de l’art
  • icône décorative Portail de l’art contemporain
  • icône décorative Portail de la sculpture
  • icône décorative Portail du Lot