2e bataillon de volontaires de l'Eure

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2e bataillon de volontaires de l'Eure
Création 1791
Dissolution 1796
Pays Drapeau de la France République française
Branche Infanterie
Fait partie de Armée du Nord, Armée de Belgique, Armée de l'Ouest
Guerres Guerres de la Première Coalition
Guerre de Vendée
Batailles Bataille de Jemappes
Prise de Bruxelles
Bataille de Neerwinden
Siège de Valenciennes
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Le 2e bataillon de volontaires de l'Eure, était une unité militaire de l’armée française créée sous la Révolution française. Il fut également appelé plus simplement 2e bataillon de l'Eure.

Création et différentes dénominations

Le 2e bataillon de volontaires de l'Eure est formé à 8 compagnies et 1 compagnie de grenadiers le à Évreux.

  • Compagnie de grenadiers
  • 1re compagnie de Bourg-Achard et Routot
  • 2e compagnie de Quillebeuf et Bourg-Theroulde
  • 3e compagnie de Cormeilles, Lieurey et Montfort
  • 4e compagnie de Pont-Audemer, Beuzeville et Saint-Georges
  • 5e compagnie
  • 6e compagnie de Bernay
  • 7e compagnie de Bernay
  • 8e compagnie

Le 2e bataillon de volontaires de l'Eure est dissous à Lyon le lors de son amalgame pour former, avec la 28e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 14e régiment d'infanterie (ci-devant Forez), 6e bataillon de volontaires de la Manche, 10e bataillon de volontaires de la Manche), la 184e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 104e régiment d'infanterie, 27e bataillon de volontaires des réserves et 9e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais), le 14e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure également appelé 3e bataillon de volontaires de Rouen et le Dépôt du 2e bataillon du 15e régiment d'infanterie (ci-devant Béarn) la 40e demi-brigade de deuxième formation.

Commandants

Historique des garnisons, combats et batailles

1791

Le bataillon est composé de volontaires des districts de Bernay et de Pont-Audemer, formés en compagnies dès le , rassemblés à Évreux le , et organisés en bataillon aussitôt.
Il est passé en revue, le , par le maréchal de camp Charles Bernard Joseph Percin de La Valette, assisté du commissaire des guerres et part le pour Pont-l'Évêque et environs, où il passe l'hiver.

1792

En le bataillon se trouve réparti entre Honfleur et Pont-l'Évêque, où 4 compagnies sont demeurées sous les ordres de Boishamel, puis est envoyé à Carentan.
Affecté à l'armée du Nord après la déclaration de guerre, le bataillon se met en route le , passe à Hesdin le , à Saint-Pol le , à Arras le et arrive à Lille le d’où il est aussitôt dirigé sur Valenciennes pour y tenir garnison.
En juillet, il fait partie de la division de Jarry et prend part le à l'affaire du camp de Maulde.
Le il se trouve à Valenciennes et le 15 au Quesnoy. En octobre il fait partie de l'armée de Belgique, 2e ligne, 13e brigade, sous le commandement du général de Blottefière.
Le , il est à la bataille de Jemappes puis à l'entrée dans Bruxelles le ou le bataillon, composé de 387 hommes, prend ses quartiers d'hiver.

1793

En , le bataillon est entraîné dans la retraite de l'armée, et se bat à Neerwinden le 18 et, après la défection de Dumouriez, il est affecté à nouveau à la garnison de Valenciennes, où, en avril, il est complété par de nombreuses recrues. Le 29 avril il assiste à un combat près de Valenciennes et fournit, le , une compagnie au 9e bataillon de la formation d'Orléans, puis est bloqué dans Valenciennes, sous les ordres du général Jean Henri Becays Ferrand. Il se distingue dans une affaire sous les murs de la place, le , et prend part à toutes les sorties sans se laisser abattre et sans « partager l'insurrection des habitants » jusqu'à la capitulation du 28 juillet.
Le bataillon sort de la ville le sur parole et est dirigé sur la Vendée, où il fait d'abord partie de l'armée de l'Ouest. Le il cantonne à Orléans.

1794

Le il est 1794 à son dépôt à Saumur.
Le , les 260 hommes du bataillon passent sous les ordres du général Louis Grignon, et se trouve le à Concourson-sur-Layon, où il fait partie de la 3e division commandée par le général Jean Alexandre Caffin avant d'être dirigé sur le camp de Thouars en juillet.
Le le bataillon passe à Saumur ou il reçoit l'apport de 429 réquisitionnaires avant de rejoindre le camp de Thouars qu'il occupe jusqu'à la fin de l'année.

1795

Le le bataillon se trouve à Saint-Jean, avec un effectif de 837 hommes. Le il est à Argentan, le à Machecoul et le à Port-Saint-Père.
Après la pacification de la Vendée il est envoyé dans l'intérieur et est employé dans la garnison de Lyon.

1796

Le bataillon reste en garnison à Lyon toute l'année, et y est amalgamé, le , avec

  • le 14e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure également appelé 3e bataillon de volontaires de Rouen
  • la 28e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 14e régiment d'infanterie (ci-devant Forez), 6e bataillon de volontaires de la Manche, 10e bataillon de volontaires de la Manche)
  • la 184e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 104e régiment d'infanterie, 27e bataillon de volontaires des réserves et 9e bataillon de volontaires du Pas-de-Calais), et
  • le dépôt du 2e bataillon du 15e régiment d'infanterie,

pour former la 40e demi-brigade de deuxième formation.

Biographie de personnes ayant servi au 2e bataillon de volontaires de l'Eure

Charles Nicolas Adrien Delanney

Charles Nicolas Adrien Delanney est né à Rouen le . En 1782-1783 il est dans compagnie des gendarmes de Monsieur, puis est élu lieutenant-colonel en chef du 2e bataillon de l'Eure le . Promu adjudant général le et général de brigade le , il est tué à la bataille de Mondovi le [1].

Liens externes

  • Bataillons de volontaires et de réquisitions des Hautes-Alpes (1791-1803) qui reprend en totalité Les bataillons de volontaires nationaux de G Dumont Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. Histoire de France : servant de texte explicatif aux tableaux des ..., Volume 6 Par Charles Gavard page 67
v · m
Bataillons des volontaires nationaux pendant la Révolution par département (Ain à Gard)
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  • 2e bataillon de Paris pour la Vendée
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  • 5e bataillon de Paris pour la Vendée
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  • 7e bataillon de Paris pour la Vendée
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  • 8e bataillon de Paris pour la Vendée
  • 8e bataillon bis de Paris pour la Vendée
  • 9e bataillon de Paris pour la Vendée
  • 10e bataillon de Paris pour la Vendée

  • 1er bataillon de Paris (3e formation)
  • 2e bataillon de Paris (3e formation)
  • 1er bataillon auxiliaire (3e formation)
  • 2e bataillon auxiliaire (3e formation)
  • Chasseurs de Paris
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