2e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes

2e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes
Création 1791
Dissolution 1794
Pays Drapeau de la France République française
Branche Infanterie
Fait partie de Armée du Midi
Armée de Belgique
Armée du Nord
Armée de l'Ouest
Guerres Guerres de la première Coalition
Guerre de Vendée
Batailles Bataille de Jemmapes
Siège de Namur
Siège de Maubeuge
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Le 2e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes, était une unité militaire de l'armée française créée sous la Révolution française. Il fut également appelé plus simplement 2e bataillon des Hautes-Alpes.

Création et différentes dénominations

Le 2e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes est formé à 8 compagnies et 1 compagnie de grenadiers le à Gap.

  • Compagnie de grenadiers
  • 1re compagnie de La Bâtie-Neuve
  • 2e compagnie de Gap
  • 3e compagnie de Veynes
  • 4e compagnie de La Roche-des-Arnauds
  • 5e compagnie de Saint-Bonnet-en-Champsaur
  • 6e compagnie de Serres et Tallard
  • 7e compagnie de La Saulce
  • 8e compagnie de Saint-André-de-Rosans et Montmorin

Le 2e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes est dissous le lors de son amalgame pour former, avec le 1er bataillon du 94e régiment d'infanterie (ci-devant Royal-Hesse-Darmstadt) et le 2e bataillon de volontaires de la Marne, la 171e demi-brigade de première formation.

Commandants

Historique des garnisons, combats et batailles

1791

Les 416 volontaires des districts de Gap et Serres sont formés en compagnies dans les divers cantons, rassemblés à Gap vers le et organisés en bataillon le . Le bataillon est passé en revue le même jour par le maréchal de camp de Ferrier du Chatelet, assisté du commissaire des guerres Jean-Baptiste Pascalis[1],[2] et de Jean-Louis François de Cressy et Provensal, commissaires du département. Le bataillon est maintenu en quartiers d'hiver à Gap.

1792

Nommé à l'armée du Midi, le bataillon quitte sa garnison le pour se rendre au Buis-les-Baronnies, dans le département de la Drôme, puis a Vienne. Le , il se trouve à Pont-de-Beauvoisin, le 6 à Aouste et le 17 au camp de Cessieu, où il reçoit un complément de 800 hommes.
Le bataillon quitte le camp à la fin d'août pour joindre l'armée de Dumouriez. Il passe le à Dijon, le 21 à Troyes et, après un contre-ordre, n'arrive que le 30 à Châlons, où il est arrêté et forme, le , une compagnie de canonniers.
Il prend part à la marche de l'armée à la poursuite des Prussiens et aux opérations de l'armée de Belgique. Il est à la bataille de Jemappes le , au combat d'Anderlecht le , puis est envoyé au siège de Namur et se distingue sous les ordres du général d'Harville, au combat du , avant de prendre ses cantonnements d'hiver à Godinne.

1793

En , les 440 présents sont à la division de Namur jusqu'à la retraite de la Belgique après la défection de Dumouriez.
Rentré en France en mars, le bataillon est affecté à la garnison de Maubeuge, sous les ordres du général Tourville. Le il fournit, une compagnie au 9e bataillon de la formation d'Orléans, puis reçoit, du au , 170 recrues de l'Eure et compte, en juillet, 788 présents.
Le il campe à Baschamps et prend part, le , sous le commandement du général Gudin, avec la garnison de Maubeuge, à la défense des passages de la Sambre, où « il montre le plus grand courage et est un de ceux qui ont le plus souffert ». Il assiste au déblocus du Quesnoy et au combat de la forêt de Mormal. Après la réorganisation de l'armée du Nord, le bataillon est maintenu au camp de Maubeuge et se trouve bloqué dans la place le . Après la levée du siège, il sort de Maubeuge le , est au camp de la Madeleine le avec un effectif de 276 hommes, et reçoit à Arras le les effets dont il a besoin avant d'être dirigé sur la Vendée, où il est affecté à l'armée de l'Ouest.

1794

Le avec un effectif de 288 homme, il reconstitue, à Rennes, sa compagnie de canonniers et est affecté à la division du général Cordellier-Delanoüe.
En juin, il est aux ordres du général Huché et fait partie de la colonne Delaage. Le il stationne à Pont-Charron[3],[4] et constitue, le , une « colonne agissante » avec le 2e bataillon de volontaires de la Marne. Il rentre en août à Pont-Charron et y reçoit, le , 436 réquisitionnaires de Montbrison et est envoyé, le , au camp de Largeasse, près de Parthenay.
Il demeure inactif plus de trois mois, puis est amalgamé, le , avec le 1er bataillon du 94e régiment d'infanterie et le 2e bataillon de volontaires de la Marne pour former la 171e demi-brigade de première formation.

Biographie de personnes ayant servi au 2e bataillon de volontaires des Hautes-Alpes

Alexis Martin dit Saint-Martin

Alexis Martin dit Saint-Martin est né à Luxeuil le . Il entre en service en 1742, comme soldat au régiment de Tournaisis, et, manchot du bras droit, il est nommé capitaine au régiment Royal-Italien et fait chevalier de Saint-Louis en 1779. En 1790 il est commandant la garde nationale de Luxeuil et commissaire du département. Élu lieutenant-colonel en chef du 2e bataillon des Hautes-Alpes le il est nommé général de brigade le , il est retraité le comme commandant la place de Luxeuil.

Pierre Arnould Meyer

Pierre Arnould Meyer, né à Gap le est le fils d'un marchand. Il commence sa carrière militaire en tant que soldat dans le régiment de Champagne de 1782 à 1790 date à laquelle il devient instructeur de la garde nationale puis il est élu lieutenant colonel en second du 2e bataillon des Hautes-Alpes le . Il est promu général de brigade le , puis général de division le , avant d'être destitué le , puis réintégré comme chef d'escadrons le .

Liens externes

  • Bataillons de volontaires et de réquisitions des Hautes-Alpes (1791-1803) qui reprend en totalité Les bataillons de volontaires nationaux de G Dumont Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. Portrait d'un commissaire des guerres de l'an IX, présumé Pascalis
  2. Jean-Baptiste Pascalis, commissaire ordonnateur des guerres, chevalier de l'Empire
  3. Pont-Charron ou Pont-Charrault au nord de Chantonnay
  4. Le camp de Pont-Charron
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