Aïcha Filali

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Aïcha Filali
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Biographie
Naissance
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TunisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
عائشة الفيلاليVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
tunisienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Artiste visuelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mustapha FilaliVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Azza FilaliVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Baya MedhaffarVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Safia Farhat (tante)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

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Aïcha Filali (arabe : عائشة الفيلالي), née en à Tunis, est une plasticienne tunisienne.

Biographie

Elle étudie à l'université de Tunis, y obtenant un doctorat en esthétique et sciences de l'art en 1984 et une habilitation universitaire en 1996[1].

Elle devient ensuite maître de conférences à l'Institut supérieur des beaux-arts de Tunis[2]. Elle dirige par ailleurs le Centre des arts vivants de Radès[1].

Elle est lauréate du prix Unesco de l'artisanat pour la région arabe en 1994[3].

Elle est la nièce de l'artiste Safia Farhat[4].

Œuvre

Aïcha Filali pratique la sculpture et les arts plastiques et présente ses œuvres à l'occasion d'expositions personnelles à partir de 1984[1], portant notamment sur le design en relation avec le patrimoine ou sur la critique sociale[2], et d'expositions collectives en Tunisie et à l'étranger[1].

Elle a également réalisé neuf timbres pour la Poste tunisienne entre 1979 et 1985[5].

Publications

  • Mémoire de terre, Tunis, MIM, , 110 p.
  • Fragments odorants, Tunis, MIM, , 218 p.
  • Yahia Turki, le père de la peinture tunisienne, Tunis, Cérès, coll. « Peinture », , 200 p. (ISBN 978-9973-19-570-8).
  • Safia Farhat, une biographie, Tunis, MIM, , 285 p. (ISBN 9973-51-873-X).
    Prix du CREDIF de la création littéraire
  • Ana/Chroniques (préf. Ali Louati), Tunis, Sud Éditions, , 80 p. (ISBN 978-9938-01-084-8).

Décorations

  • Officier de l'ordre de la République (Tunisie, 13 août 2020)[6].

Références

  1. a b c et d « Aïcha Filali », sur sudeditions.com (consulté le ).
  2. a et b « Aïcha Filali », sur ceresbookshop.com (consulté le ).
  3. « Diversité culturelle et dialogue interculturel en Tunisie » [PDF], sur unesco.org, (consulté le ).
  4. (en) Lilia Labidi, « Political, aesthetic, and ethical positions of Tunisian women artists, 2011-13 », dans Andrea Khalil, Gender, Women and the Arab Spring, New York, Routledge, , 160 p. (ISBN 978-1317-59-915-9, lire en ligne).
  5. « Dessinateur : Aïcha Filali », sur tunisia-stamps.tn (consulté le ).
  6. (ar) « Fête nationale de la femme 2020 : liste des décorées de la part de Kaïs Saïed », sur kapitalis.com,‎ (consulté le ).

Liens externes

  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Africultures
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • MutualArt
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • Corée du Sud
    • WorldCat
  • Nadia Jelassi, « Pièces montées d'images et de festons : les reliefs photographiques d'Aïcha Filali », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  • Anouar Hnaïne, « Ana-chroniques de Aïcha Filali ou les mythologies tunisiennes », sur kapitalis.com, (consulté le ).
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