Acinetobacter guillouiae

Acinetobacter guillouiae
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification LPSN
Domaine Bacteria
Embranchement Pseudomonadota
Classe Gammaproteobacteria
Ordre Pseudomonadales
Famille Moraxellaceae
Genre Acinetobacter

Espèce

Acinetobacter guillouiae
Nemec (d) et al., 2010[1]

Acinetobacter guillouiae est une espèce de bactéries de la famille des Moraxellaceae et du genre Acinetobacter.

Description

En phase exponentielle de croissance, les Acinetobacter sp. se présentent sous la forme de bacilles de 0,9 à 1,6 µm de diamètre sur 1,5 à 2,5 µm de longueur, souvent groupés par deux ou parfois en chaînes de longueur variable. Dans les cultures âgées, on peut observer des formes sphériques ou filamenteuses.

Les Acinetobacter sp. ne réduisent généralement pas les nitrates en nitrites en milieu complexe. Toutefois, certaines souches réduisent les nitrates en milieu minéral minimum, mais ces souches ne sont pas capables de croître en anaérobiose en utilisant les nitrates comme accepteur final d'électrons.

L'oxydation du glucose et d'autres sucres en acide gluconique résulte de la présence d'une glucose déshydrogénase membranaire. Durant de nombreuses années, l'oxydation du glucose a été utilisée pour différencier des biovars, des variants, des sous-espèces et même des espèces. En fait, les souches de nombreuses espèces peuvent oxyder le glucose et seules treize espèces ou genomospecies n'acidifient pas ce sucre.

Une réponse négative est obtenue pour les tests LDC, ODC, ADH, production d'hydrogène sulfuré, indole, bêta-galactosidase et DNase.

Une réponse variable est obtenue pour l'hydrolyse de la gélatine. Quelques souches produisent une uréase ou une phénylalanine désaminase d'activité faible.

Étymologie

Cette bactérie fut découverte le par Marie-Laure Joly-Guillou, chef de service de bactériologie du Centre hospitalier universitaire d'Angers et créatrice du badge Halte aux bijoux!. Le nom de la bactérie est un hommage de ses pairs pour ses travaux précieux sur les bactéries multirésistantes d'où l'étymologie suivante : guil.lou’i.ae. N.L. gen. fem. n. guillouiae, de Guillou, nommé d'après Marie-Laure Joly-Guillou, microbiologiste française [2].

Publication originale

  • (en) Alexandr Nemec, Martin Musílek, Ondrej Sedo, Thierry De Baere, Martina Maixnerová, Tanny J. K. van der Reijden, Zbynek Zdráhal, Mario Vaneechoutte et Lenie Dijkshoorn, « Acinetobacter bereziniae sp. nov. and Acinetobacter guillouiae sp. nov., to accommodate Acinetobacter genomic species 10 and 11, respectively », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, Society for General Microbiology (d), vol. 60, no 4,‎ , p. 896-903 (ISSN 1466-5026 et 1466-5034, OCLC 807119723, PMID 19661501, DOI 10.1099/IJS.0.013656-0, lire en ligne).Voir et modifier les données sur Wikidata

Notes et références

  1. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 7 juillet 2021
  2. (en) « Species Acinetobacter guillouiae », sur LPSN - List of Prokaryotic names with Standing in Nomenclature (consulté le )

Liens externes

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  • Acinetobacter guillouiae, sur Wikispecies
  • (en) Référence Catalogue of Life : Acinetobacter guillouiae Nemec et al., 2010 (consulté le )
  • (fr + en) Référence EOL : Acinetobacter guillouiae (consulté le )
  • (fr + en) Référence GBIF : Acinetobacter guillouiae Nemec et al., 2010 (consulté le )
  • (fr + en) Référence ITIS : Acinetobacter guillouiae Nemec et al., 2010 (consulté le )
  • (en) Référence NCBI : Acinetobacter guillouiae Nemec et al., 2010 (taxons inclus) (consulté le )
  • (en) Référence Taxonomicon : Acinetobacter guillouiae Nemec et al., 2010 (consulté le )
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