Anne-Marie Imbrecq

Anne-Marie Imbrecq
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Biographie
Naissance
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Paris 9e
Décès
(à 94 ans)
Bagneux
Nom de naissance
Anne-Marie Jeanne Imbrecq
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Aviatrice, parachutiste, infirmièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Joseph ImbrecqVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Armée de l'air
Grade militaire
LieutenanteVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sport
ParachutismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Croix de guerre 1939-1945Voir et modifier les données sur Wikidata

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Anne-Marie Jeanne Imbrecq[1], née à Paris le et décédée le [2] à Bagneux[3], est une infirmière, parachutiste et pilote d'avion civile et militaire française[4].

Biographie

Elle était la fille de l'avocat de Paris Joseph Imbrecq[5] spécialisé dans le droit des transports[6], infirmière diplômée, volontaire dans la Croix-Rouge en 1932, titulaire du brevet de pilote de tourisme (Brevet no 14166 du ), de transport public (1937) et de parachutiste (1936)[7].

En 1932, elle est appelée au tribunal à Paris après l'ouverture d'une enquête sur la mort du parachutiste Marcel Gayet qui est décédé après un saut en parachute raté de la tour Eiffel[8]. Imbrecq a sauté après lui, et après une interdiction des lancements de parachutes de la Tour, a fini sous enquête sans aucune conséquence[9].

Elle s'est enrôlée parmi les premiers volontaires en 1939 dans les services sanitaires de l'Armée de l'air. En , elle a été envoyée en Scandinavie et retourne à Paris avec les collègues le [10]. Entre juin et novembre 1940, elle est en service à la base aérienne de Bordeaux[11]. Elle a ensuite été confiée à l'APN (Armée de l'air en Afrique du Nord) à Alger, où elle aurait dû contribuer à la création d'un service de transport aérien. Quand la Tunisie a été occupée, elle s'est engagée dans les Corps francs d'Afrique en tant qu'infirmière et ambulancière[12].

Réclamée en France après la Libération et - comme les autres aviatrices impliquées dans l'initiative de Charles Tillon pendant le gouvernement De Gaulle pour former une équipe de femmes, le premier corps de pilotes militaires féminins (France) - a été envoyée pour la formation à Châteauroux et à Tours[13] et avec Suzanne Melk, Élisabeth Boselli et Geneviève Lefevre-Seillier le a obtenu sa licence de pilote de chasse (Brevet No 32941).

Elle a reçu la Médaille de la Résistance[14] et la Légion d'honneur pour le service de 1939 à 1945 en tant que pilote de l'armée et de la Croix-Rouge[15].

Décorations

Bibliographie

  • L'Aérophile: revue technique et pratique de la locomotion aérienne, vol. 40, .
  • La via aérienne (no 34), .
  • Raymond Caire, La Femme militaire, .
  • Johanna Hurni, Femmes dans les forces armées, Effingerhof, .
  • Jean-Michel Amirault, Les Riches Heures de l'Aéro-club de France 1898-1998, .
  • France. Armée de l'air. Service historique, Histoire orale: inventaire macrothématique. Volume 5, .
  • Michel Klen, Femmes de guerre: une histoire millénaire, .
  • Bernard Marck, Passionnés de l’air. Petite histoire de l’aviation légère, .

Notes et références

  1. Service historique de la Défense: Imbrecq, Anne-Marie grade lieutenant naissance 18/06/1911 N. Dossier DE 2011 ZL 235 462.
  2. « Un Français Libre parmi 54536 : Anne-Marie Imbrecq », sur francaislibres.net.
  3. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  4. Journal officiel de la République française (1949), p. 3848: « IMBRECQ (Anne-Marie-Jeanne), lieutenant, organe central des Forces françaises libres. »
  5. « Anne-Marie Imbrecq », sur geneanet.org.
  6. « Fille aînée de Maître J. Imbrecq, ancien membre du Conseil de l’Ordre des Avocats à la Cour d’Appel de Paris, président honoraire de la Société amicale du Loir-et-Cher à Paris, maire honoraire de Marcilly-en-Gault, président de la Commission juridique de l’aéro-club de France, Légion d’honneur et croix de guerre 14-18, Anne-Marie Imbrecq tient de son père toutes ses qualités de bravoure et de dévouement à son pays qui étaient une de ses caractéristiques. »
  7. La via aérienne - les premières 5 infirmières/parachutistes de l'IPSA.
  8. « Le , le sieur Gayet, parachutiste, décidait de tenter une descente du haut de la première plate-forme de la tour Eiffel… M' Imbrecq, il vient d'être acquitté par la Cour, celle-ci ayant admis, comme l'avait plaidé ce dernier… »
  9. Aérophile vol. 40 1932.
  10. « WWII France Paris French Nurses », sur apimages.com.
  11. « Anne-Marie Imbrecq | Service historique de la Défense », sur www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  12. Raymond Caire, La Femme militaire, , p. 143-144 : « Anne-Marie Imbrecq, entrée au service de la Croix-Rouge française en 1932, fut affectée comme infirmière-major au service de santé en 1940. Après avoir été déléguée de la Croix-Rouge à Stockholm pour la campagne de Scandinavie, elle s'engage ensuite, à compter du , dans les corps-francs d'Afrique. »
  13. Hurni 1992.
  14. Journal officiel de la République française (1947), p. 1473.
  15. a et b Journal officiel de la République française (1949).

Liens externes

  • « Un Français Libre parmi 54536 : Anne-Marie Imbrecq », sur francaislibres.net.
  • « Hommages : Anne-Marie Imbrecq », sur aeroclub.com.
  • « Une aviatrice française passionnée de vol à voile », sur archives.radio-canada.ca.
  • https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/dossiers-individuels/anne-marie-imbrecq.
v · m
Les 13 « amazones de l'Air »
Voir également
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