Antonin Goeyers

Antonin Goeyers
Naissance
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MalinesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 42 ans)
DouvresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata

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Antonin Goeyers ou Goyers (né à Malines, le et mort à Douvres le ) est un peintre belge. Son champ pictural couvre les portraits, les peintures historiques et les scènes de genre.

Biographie

Formation

Antonin Goeyers est né à Malines le [1]. De 1846 à 1849, il étudie à l'Académie de Malines, puis à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers[2]. Ensuite, il se rend à Paris pour suivre l'enseignement de Léon Cogniet[3].

Carrière

En 1854, Antonin Goeyers obtient, grâce à sa toile Saint Paul prêchant à Athènes, un second prix au Prix de Rome belge[3],[4].

De 1855 à 1859, Antonin Goeyers est professeur à l'Académie de Malines, où il expose ses toiles, puis il s'installe à Bruxelles[5]. En , il présente son tableau Lecture à l'exposition permanente au Palais des Académies de Bruxelles, mais la critique du Journal de la Belgique est mitigée, reconnaissant sa vaillance, les progrès réalisés, la distinction du peintre et le caractère de la scène de genre présentée. Toutefois, le journaliste estime ce tableau trop tapageur et écrasant ses personnages[6]. Quant à sa toile L'ouvrier, la critique est plus favorable, le jugeant solidement modelé, peint partout d'une même brosse, avec fermeté, même si le tableau est estimé trop « propre »[7].

Dernières années

Antonin Goeyers meurt, le à Douvres, à l'âge de 42 ans. Il est inhumé au cimetière Saint-James de Douvres[5],[1].

Œuvres

Antonin Goeyers publie en 1867 Humanité et barbarie, un album populaire sous le patronage de la Société royale protectrice des animaux, ouvrage couronné d'une médaille de vermeil au concours de 1867[1].

Entre 2018 et 2021, plusieurs œuvres d'Antonin Goeyers sont vendues aux enchères[8] :

  • Réunion de famille ;
  • La rivalité ;
  • Une mère protège ses enfants du serpent.

Références

  1. a b et c Collectif, Bibliographie nationale : Antonin Goeyers, t. 2, Bruxelles, P. Weissenbruch, , 734 p. (lire en ligne), p. 157.
  2. Rédaction, « Académie des beaux-arts », L'Étoile belge, no 252,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  3. a et b Académie royale, Annuaire, vol. 60, Bruxelles, F.Hayez, , 606 p. (lire en ligne), p. 151-152.
  4. Rédaction, « Faits divers », La Nation, no 253,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b (nl) « Antoine Goyers », sur research.rkd.nl, (consulté le ).
  6. Rédaction, « Revue artistique », Journal de la Belgique, no 116,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Rédaction, « Revue artistique », Journal de la Belgique, no 142,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en) « Antonin Goeyers », sur artnet.com, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Bénézit
    • Dictionnaire des peintres belges
    • RKDartists
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
  • Jany Zeebroek-Ollemans, « Antonin Goeyers », sur peintres.kikirpa.be, (consulté le ).
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