Aroussia Nalouti

Aroussia Nalouti
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Biographie
Naissance
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DjerbaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
tunisienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine, scénaristeVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Maratij (d), Zaynab ou les brèches de la mémoire (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Aroussia Nalouti ou Arūsiyaẗ al-Nālūtī, née en 1950 à Djerba, est une écrivaine tunisienne.

Biographie

Elle est née en 1950 à Djerba, au sein d'une famille commerçante. Sa mère est analphabète et son père dispose d'un certificat d'études primaires. Effectuant ses études secondaires dans un lycée de Tunis, elle est sélectionnée lors d'un concours d'écriture de nouvelles entre les lycéens de la capitale[1],[2].

Elle effectue des études supérieures en langue et littérature arabes, puis commence une carrière d'enseignante. En 1976, elle quitte la Tunisie pour s'installer à Paris, puis revient dans son pays en 1993. Elle y occupe dès lors différents postes au sein des ministères tunisiens de la Culture et de l'Éducation nationale[1]. Elle se consacre aussi à l'écriture, mettant à profit sa culture bilingue, arabe et française. Son œuvre comprend des nouvelles, des romans, des contes pour enfants[1] et des scénarios de film, notamment pour Salma Baccar — elle est par exemple co-scénariste de Fleur d'oubli[3]) — et pour Fadhel Jaziri (scénario de Thalathoun)[4].

Principales publications

Recueil de nouvelles

  • Buʻd al-khāmis, 1975.

Romans

  • Marātīj, 1985.
  • Zaynab ou les brèches de la mémoire (en), Arles, Actes Sud, 1995.
  • al-Isfanjah, 2005.

Références

  1. a b et c Touati 2013, p. 3123.
  2. Kréfa 2017, p. 98.
  3. Fleur d'oubli (Khochkhach) sur Africultures.
  4. Hamza 2012, Le Quotidien.

Bibliographie

  • Jean Fontaine, « Arusiyya al-Naluti : écrivaine tunisienne », Maghreb littéraire,‎ , p. 55-70.
  • Alya Hamza, « Aroussia Nalouti : Thalathun m'a appris la patience », Le Quotidien,‎ (lire en ligne).
  • Abir Kréfa, « Corps et sexualité chez les romancières tunisiennes : enjeux de reconnaissance, coûts et effets des « transgressions » », Travail, genre et sociétés, vol. 2, no 26,‎ , p. 105-128 (DOI 10.3917/tgs.026.0105, lire en ligne).
  • Abir Kréfa, « L'école de l'écriture : les écrivaines tunisiennes francophones, entre excellence scolaire et diversification des trajectoires », dans Hélène Buisson-Fenet [sous la dir. de], École des filles, école des femmes : l'institution scolaire face aux parcours, normes et rôles professionnels sexués, Louvain-la-Neuve, De Boeck Supérieur, (ISBN 9782807305670, lire en ligne), p. 89-104.
  • Hasna Touati, « Nalouti, Aroussia [Djerba 1950] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber [sous la dir. de], Le dictionnaire universel des créatrices, Paris, Éditions Des femmes, (lire en ligne), p. 3123.

Liens externes

  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Africultures
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Dictionnaire universel des créatrices
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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