Avenue du Général-Sarrail

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Ne doit pas être confondu avec la rue du Général-Sarrail, à Reims

16e arrt
Avenue du Général-Sarrail
Voir la photo.
Vue de la voie.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
Début Place de la Porte-d'Auteuil
Fin 8, rue Lecomte-du-Nouÿ et rue Claude-Farrère
Morphologie
Longueur 560 m
Largeur 26 m
Historique
Création 1926
Dénomination 1931
Ancien nom Avenue du Parc-des-Princes
Géocodification
Ville de Paris 4049
DGI 4083
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue du Général-Sarrail
Avenue du Général-Sarrail
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Avenue du Général-Sarrail
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L'avenue du Général-Sarrail est une voie du 16e arrondissement de Paris.

Situation et accès

L'avenue du Général-Sarrail est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle commence au place de la Porte-d'Auteuil et finit 8, rue Lecomte-du-Nouÿ et rue Claude-Farrère[1].

Origine du nom

Le général Sarrail.

Elle porte le nom du général Maurice Sarrail (1856-1929), commandant en chef de l'armée française d'Orient, de 1915 à 1917[1].

Historique

Cette rue est ouverte par la Ville de Paris en 1926, sous le nom d'« avenue du Parc-des-Princes » sur l'emplacement des bastions nos 64 et 65 de l'enceinte de Thiers[1].

Elle a englobé une partie de la rue du Parc, qui était située autrefois sur le territoire de Boulogne-Billancourt, annexé à Paris par décret du [1].

Par un arrêté du , la partie de cette avenue située entre la place de la Porte-d'Auteuil et les rues Claude-Farrère et Lecomte-Du-Nouÿ est détachée pour former l'« avenue du Général-Sarrail »[1], qui est ensuite classée dans la voirie parisienne par un arrêté du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • L'avenue longe le stade Jean-Bouin, le lycée Jean-de-La-Fontaine, le square du Tchad, le jardin des Poètes et le jardin des serres d'Auteuil[1].
  • Un monument réalisé par Tony Garnier et Alexandre Maspoli (1934) rend hommage à Frantz Reichel, au croisement de l'avenue du Général-Sarrail et de l'avenue de la Porte-Molitor[2].
  • Au no 5 se trouve le central téléphonique Murat. Construit en 1974-1976 par l'architecte Pierre Vivien, il fait partie des cinq centraux téléphoniques aménagés dans la capitale cette même décennie. Ce massif bâtiment en béton circulaire est représentatif de l'architecture brutaliste. Les étages visibles depuis la rue accueillaient des services administratifs, les locaux techniques se trouvant en sous-sol. L'évolution des technologies de communication font qu'il est presque inutilisé de nos jours[3],[4],[5].
  • Le monument à Reichel.
    Le monument à Reichel.

Notes et références

  1. a b c d e et f Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Avenue du Général-Sarrail », p. 579.
  2. « Monument à Frantz Reichel », sur anosgrandshommes.musee-orsay.fr (consulté le ).
  3. Emmanuelle Chaudieu, « Ces bâtiments qui nous intriguent : le central téléphonique Murat », sur telerama.fr, (consulté le ).
  4. « Central téléphonique de Murat », sur histoire.orange.com (consulté le ).
  5. « Le central téléphonique », sur paris-promeneurs.com (consulté le ).
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