Breguet 790 Nautilus

Cet article est une ébauche concernant un aéronef, l’Armée de l'air et de l'espace française et la Marine française.

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Breguet 790 Nautilus
Constructeur	Société anonyme des ateliers d'aviation Louis Breguet
Rôle	Hydravion de reconnaissance
Statut	projet abandonné
Premier vol	septembre 1939
Nombre construits	2
Équipage
3
Motorisation
Moteur	Hispano-Suiza 12Xirs
Nombre	1
Type	12 cylindres en V
Puissance unitaire	720 ch
Dimensions
Envergure	17,00 m
Longueur	12,65 puis 13,00 m
Hauteur	4,03 m
Surface alaire	33,00 m2
Masses
À vide	2 665 kg
Maximale	3 400 kg
Performances
Vitesse maximale	310 km/h (à 2 100 m)
Vitesse de décrochage	150 km/h
Plafond	6 000 m
Rayon d'action	900[1] km
Armement
Interne	2 bombes de 75kg
Externe	1 mitrailleuse Dante de 7.5mm en position dorsale
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Le Bréguet 790 Nautilus, est un hydravion à coque triplace de reconnaissance côtière développé à partir de 1937^[2] par la Société anonyme des ateliers d'aviation Louis Breguet. Seuls deux prototypes furent construits. La construction des 45 exemplaires de série prévus ne fut jamais terminé, en raison de la capitulation de la France en juin 1940^[1].

Ce projet fût développé à la demande conjointe du Ministère de la Marine et du Ministère de l'aviation en 1937. Il fût définitivement adopté en 1938 avec la commande de deux prototypes^[3]. Les essais en vols ont commencé en 1939 avec le premier modèle. Le deuxième ne fût construit qu'en janvier 1940.

Après analyse des clichés d'époque^[3] de l'avion, nous pouvons en déduire que 2 hommes étaient à l'avant de l'appareil dans un cockpit fermé, le pilote et le navigateur. Le dernier homme était au poste de mitrailleuse arrière dans un cockpit ouvert. La structure de l'avion est entièrement métallique. La stabilité de l'appareil était garantie par deux flotteurs accrochés aux ailes.

Les bombes de 75kg pouvaient être attachées à côté des flotteurs sous les ailes de l'avion (1 bombe par aile)^[4]. L'hélice de l'avion a été fournie par la société Ratier^[5]. Il s'agit du modèle d'hélice tripale à pas variable de série 1675^[5].

Le premier prototype aurait été conçu à l'usine de Biscarrosse en septembre 1939^[4]. Il semblerait que les essais aient été concluants sur les caractéristiques de vol mais le manœuvrabilité de l'appareil était plus difficile sur l'eau^[3]. La longueur de l'appareil aurait été agrandie de 0,35m passant de 12,65 à 13,00 mètres pour remédier à ce problème^[3]. Les tests du deuxième modèle en janvier et février 1940^[6] auraient entrainé des modifications sur la coque de l'appareil^[6]. Les deux prototypes auraient réalisé avec succès des patrouilles côtières^[6].

Après validation des derniers essai en février 1940, les deux ministères auraient d'abord commandé 75 appareils de ce type puis réduit à 45 en mai 1940^[3]. La répartition de la production des avions est confuse au niveau du nombre. Une partie serait produite directement dans les usines de Louis Bréguet et une autre partie directement à Toulon^[3],[4]. La réduction de commandes serait attribuée au faible taux de perte d'appareils de ce type en 1940 et leur intérêt stratégique moindre.

Deux modèles dérivés du Bréguet 790 furent élaborés mais jamais construits. Avec la reddition de la France, ces deux projets furent aussi abandonnés. Le Bréguet 791 devait être équipé d'un moteur en étoile unique de modèle Gnome & Rhône 14M^[4]. Le Bréguet 792 était une version adaptée pour les reconnaissances menées depuis un bateau avec catapultage^[4]. Il serait équipé de deux moteurs Béarn^[4],[7], sûrement le Béarn 6. Il possédait également la capacité de repliage mécanique des deux ailes^[7].

• (en) William Green, War Planes of the Second World War: Volume Five Flying Boats, Londres, Macdonald, 1968 (ISBN 0-356-01449-5)

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