Bureau des Pauvres de Sainte-Famille

Cet article est une ébauche concernant la Nouvelle-France.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

La fin du XVIIe siècle est marquée pour les Canadiens Français par une période de difficultés socio-économiques. En résultat du nombre grandissant de pauvres, on mit sur pied en Nouvelle-France trois Bureaux des Pauvres en 1688, soit à Montréal, à Trois-Rivières et à Québec[1].

Fonctionnant selon le modèle établi par les Français, ces bureaux étaient chacun constitués d’un directeur des pauvres, d’un directeur-trésorier, d’un directeur-secrétaire et d’un curé. Le bureau de Québec, remplacé en 1693 par l’Hôpital Général, est rétabli par le Conseil souverain en 1698 à Sainte-Famille de l’Île d’Orléans. Ainsi, après un discours du père Le Blanc le de la même année, la population élit les membres disposés à administrer le bureau. C’est ainsi que pour les deux années suivantes, les membres du Bureau des Pauvres de Sainte-Famille ramassèrent des dons et les redistribuèrent aux familles dans le besoin. Ils durent par ailleurs mettre en pension à leurs frais des enfants abandonnés.

Références

  1. Le Bureau des pauvres de Sainte-Famille : Île d’Orléans (1698-1700) par Rénald Lessard
  • icône décorative Portail de la Nouvelle-France