Enrico Simonetti

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Enrico Simonetti
Biographie
Naissance
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AlassioVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Pianiste, compositeur de musique de film, animateur de télévision, compositeur, chef d'orchestreVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Claudio SimonettiVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Fonit Cetra
RaiVoir et modifier les données sur Wikidata
Instrument
PianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Labels
RGE, Polydor Records, RCA RecordsVoir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques

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Enrico Simonetti, né à Alassio le 29 janvier 1924 et mort le 28 mai 1978 à Rome, est un pianiste, chef d'orchestre, arrangeur, compositeur, comédien et présentateur de télévision italien[1].

Artiste complet, il est devenu une célébrité de la télévision italienne dans les années 1960 et 1970, dans la lignée des musiciens Gorni Kramer et Lelio Luttazzi[2].

Biographie

Premiers pas

Depuis son enfance, Simonetti est passionné de musique. Il commence à jouer du piano à l'âge de 4 ans. Enfant prodige, il participe à des petits concerts et spectacles[1]. Simonetti étudie la musique au Conservatoire Sainte-Cécile de Rome. Amoureux de la musique noire américaine, il fonde au début des années 1950 un groupe de jazz avec Piero Piccioni et Bruno Martino, avec lesquels il se produit dans les boîtes de nuit les plus importantes de l'époque.

Carrière brésilienne

En 1952, il s'installe avec sa famille à São Paulo au Brésil, où il connaît rapidement le succès en tant que musicien, compositeur et animateur de télévision. Il a son propre programme sur TV Excelsior, le Simonetti Show. En 1956, il rejoint le label discographique RGE en tant que directeur musical, arrangeur et chef d'orchestre. Dans ces fonctions, il participe notamment aux premiers albums de la chanteuse brésilienne Maysa. À partir de la fin des années 1950, toujours chez RGE, il se spécialise dans la bossa nova, le nouveau genre musical créé par Antônio Carlos Jobim et João Gilberto, ce qui fait de lui un des pionniers de l'interprétation de ce style[3].

Carrière italienne

Enrico Simonetti et Valeria Fabrizi participant à un programme télévisé.

Simonetti décide de retourner vivre en Italie en 1963. À son arrivée, il prend la direction musicale de la maison de disques Fonit Cetra. Il commence aussi à travailler pour la Rai[2]. Au fil des années, il participe à de nombreux programmes populaires tels que Lei non si preoccupi (it), Aiuto è vacanza (it) avec Isabella Biagini et L'amico della notte (it). Il assure également la direction d'orchestre dans plusieurs shows télévisés du samedi soir comme Senza rete (it), Canzonissima 1972 (it) et Formula due (it) avec Loretta Goggi et Alighiero Noschese. En 1977, Il dirige l'orchestre dans le programme Scuola serale per aspiranti italiani (it) réalisé par Anna Mazzamauro.

En parallèle à sa carrière télévisuelle, Simonetti se consacre à l'écriture de musiques de films. Sa composition la plus célèbre dans ce domaine est le thème du générique de la mini-série télévisée Gamma. (it)[4], réalisée en 1975 par Salvatore Nocita : cette musique a occupé la première place des 45 tours les plus vendus en Italie pendant plusieurs semaines. Il travaille également comme arrangeur musical pour des artistes tels que Milva, Bruno Martino ou Bruno Lauzi.

Enrico Simonetti a aussi participé en tant qu'acteur à plusieurs films, dont Le Temps des amants en 1968, Ah ! mon petit puceau ! en 1975 et Ridendo e scherzando en 1978, dont il a également composé la bande originale.

Mort

Simonetti décède dans une clinique romaine le 28 mai 1978 à l'âge de 54 ans, des suites de complications consécutives à une opération chirurgicale visant à enlever une tumeur à la gorge. Après sa mort, sa famille déclare à la télévision italienne qu'elle n'avait pas réussi à joindre les spécialistes qui s'occupaient de lui, alors que l'état de Simonetti s'aggravait. En mai 1984, les deux médecins qui soignaient Simonetti furent condamnés pour homicide involontaire à respectivement 8 et 10 mois de prison, et à payer un total de 70 millions de lires d'indemnités à la famille de Simonetti[5].

Vie privée

Il est le père de Claudio Simonetti, lui-même claviériste et compositeur, qui est connu pour avoir écrit, avec son groupe de rock Goblin, les bandes originales de plusieurs films de Dario Argento, dont Les Frissons de l'angoisse et Suspiria[6].

Hommages

  • Enrico Simonetti a été fait citoyen d'honneur du Brésil
  • La ville d'Alassio lui a dédié l'auditorium du Parc de San Rocco[7].

Discographie partielle

Albums studio

  • 1955 : Mùsica das Esferas (Polydor)[3]
  • 1956 : Agostinho dos Santos (Polydor)
  • 1958 : Convite para ouvir Maysa nº 2 (RGE)
  • 1960 : Samba 707 (RGE)
  • 1961 : Dick Farney Show (RGE)
  • 1963 : Bossa nova em Hollywood (RGE)
  • 1970 : Enrico Simonetti e la sua orchestra (RCA)
  • 1972 : Samba 100% (PDU (it))
  • 1976 : Gamma (Cinevox Record/Fonit Cetra)

Singles

  • 1963 : Se Io Potessi / Senza Fine - Daniela Casa (Fonit)
  • 1964 : L'ultimo tram / Sfere Impazzite - Milva (Cetra)[8]
  • 1965 : Baciami per domani - Bruno Martino (Ariston Records (it))
  • 1965 : Margherita / Se tu sapessi - Bruno Lauzi (CGD)
  • 1975 : Blue Frog / Moonlight Fish (Harmony)

Filmographie partielle

Acteur

Compositeur

Télévision

  • 1965 : direction musicale de Chitarra amore mio (it) (diffusée sur la deuxième chaîne de la Rai)
  • 1973 : direction musicale de Formula due (it) (diffusée sur la première chaîne de la Rai)

Références

  • (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Enrico Simonetti » (voir la liste des auteurs).
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Enrico Simonetti » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (it) « Enrico Simonetti, dagli show con Mina al successo con Raffaella Carrà... », sur Repubblica.it (consulté le )
  2. a et b (it) « Alassio ha ricordato il Maestro Enrico Simonetti », sur lokkio.it, (consulté le )
  3. a et b (pt) « Henrique Simonetti 1955 “Música das Esferas” », (consulté le )
  4. (it) « Fantasmi e storie maledette: le migliori sigle della tv italiana del mistero degli anni ’70 », sur Rollingstone.it, (consulté le )
  5. (it) « La morte di Simonetti - Condannati due medici », sur Repubblica.it, (consulté le )
  6. « Rencontre avec Claudio Simonetti… », sur Cinezik.com, (consulté le )
  7. (it) « Alassio, la minoranza: “Auditorium Simonetti di Parco San Rocco in stato di degrado” », sur Ivg.it, (consulté le )
  8. (it) « L'ultimo tram / Sfere Impazzite », sur Discografia.dds.it (consulté le )

Voir aussi

Documents audiovisuels

  • « Saudades da Bahia · Simonetti e Orquestra RGE » [audio], The Orchard Enterprises (1mn58s), .
  • « Daniela Casa - Se io potessi (orchestra Enrico Simonetti) » [audio], (2mn55s), .

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Enrico Simonetti, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMusic
    • Carnegie Hall
    • Discografia Nazionale della Canzone Italiana
    • Discogs
    • MusicBrainz
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