Eugène Guernier
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Naissance | Saint-Malo |
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Décès | (à 90 ans) 17e arrondissement de Paris |
Nom de naissance | Eugène Joseph Léonard Marie Guernier |
Nationalité | française |
Activité | Historien |
Membre de | |
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Distinctions |
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Eugène Léonard Guernier, né le à Saint-Malo et mort le à Paris, est un homme d'affaires et un professeur d'économie français. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'Afrique et le colonialisme.
Biographie
Il obtient une licence de droit à Paris puis part au Maroc en 1913[1]. Il préside la Chambre de commerce de Casablanca de 1916 à 1922. Entre 1918 et 1922, il siège également au gouvernement du Protectorat français au Maroc[1]. Il est ensuite professeur d'économie politique à l'Institut des hautes études marocaines de 1923 à 1927[1]. Rentré en France, il enseigne à l'École libre des sciences politiques puis l'Institut d'études politiques de Paris[2] de 1939 à 1958 et au Collège libre de sciences sociales[1]. Il consacre une partie de ses cours à l’économie de l’Afrique du Nord et aux relations entre l'Europe et l'Afrique[2]. Il va développer une vision économique et pragmatique de la colonisation qui selon lui favorise le développement économique des territoires colonisés[2]. Lors de son cours sur l'Afrique méditerranéenne de l'année universitaire 1946-1947, il évoque ainsi « l'effort de nos premiers colons [en Algérie], leur ténacité, leur courage et l’esprit d’entreprise de leurs descendants. Certaines de ces terres [colonisées] qui font aujourd’hui la richesse de l’Algérie n’étaient alors que de vastes espaces incultes, marécageux, pestilentiels. »[2].
Il mène en parallèle une carrière dans les affaires. Il préside le conseil d'administration de la société SATAS, vice-préside celui de la Compagnie générale d'équipement aéronautique et est président d'honneur de la Société minière Le molybdène[1],[2]. Il sera également pendant plus d'une vingtaine d'années, conseiller du commerce extérieur de la France[1].
Ayant mis au point un procédé de concentration d'un minerai, il présidera le comité technique des brevets d'invention[1].
Il est élu en 1949 membre de l'Académie des sciences coloniales (aujourd'hui Académie des sciences d'outre-mer)[2]
Publications
- L'Encyclopédie coloniale et maritime. Le Maroc. Édition de l'Empire français, Paris, 1948
- La Berbérie, l'Islam et la France (2 tomes) , Éd. de l'Union française, Paris, 1950
- L'Afrique, champ d'expansion de l'Europe, Paris, A. Colin, 1933, 283&nsbdpp.
- L'Apport de l'Afrique à la pensée humaine, Payot, 1952
- L'encyclopédie coloniale et maritime. Afrique équatoriale française, Paris, Encyclopédie coloniale et maritime, 1950
- Le Rôle de Jacques Cartier dans l'histoire. Conférence du à la Société d'histoire et d'archéologie de Saint-Malo, Rennes, 1958
Distinctions
- Commandeur de la Légion d'honneur[1]
- Commandeur du mérite militaire (Espagne)[1]
- Médaille coloniale[1]
- Médaille d'argent de la Société de géographie commerciale[1]
- Grand officier de l'ordre du Ouissam alaouite[1] (Maroc)
Il a reçu le prix Montyon de l'Académie française[1]
Notes et références
Liens externes
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