Félix Pardon


Cet article est une ébauche concernant la musique classique, l’opéra ou l’opérette, un musicien et un compositeur belge.

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Félix Pardon
Biographie
Naissance
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Saint-Josse-ten-NoodeVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Compositeur, professeur de musique, critique musical, chef d'orchestre, pianiste, directeur de théâtreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument
PianoVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres

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Félix Pardon, pianiste et compositeur, naquit à Saint-Josse-ten-Noode près de Bruxelles en 1851 et mourut en 1921 à Bruxelles. Il étudia au Collège français.

Biographie

Il étudie au Conservatoire royal de Bruxelles, élève de François-Auguste Gevaert et François-Joseph Fétis. Il y reçoit le premier prix de composition en 1868[1]. En 1869, il obtient le deuxième prix du grand concours de composition musicale, prix dit "de Rome"[2], pour la cantate, écrite en flamand, Fausts laatste nacht (La Dernière Nuit de Faust[3]). Trois ans plus tard, il fait ses débuts à La Monnaie avec l'opéra comique Les Jeunesses de Grétry[3].

En 1873, il s'installe à Paris[4]. Il travaille à l'Opéra de Paris, comme répétiteur-accompagnateur dans la classe de Gustave-Hippolyte Roger, à l'Opéra-Comique comme chef de chant, en 1879 et comme chef d'orchestre de l'Eden-Théâtre en 1883[5], de l'orchestre du Grand-Hôtel de Paris, administrateur du théâtre et du casino de Cabourg en 1884, chef d'orchestre du théâtre des Pantomimes et des concerts du Jardin de Paris en 1886.

En 1883, il collabore à la revue La Vie artistique d'Émile Delarue.

En octobre 1890, Félix Pardon achète L'Alhambra de l'avenue de Clichy[6] et le transforme en théâtre. La salle remise en état, ouvre sous le nom d'Athénée-Comique[7], le 22 novembre 1890 avec Le Sang des Gélinard, comédie-bouffe de Louis Jacolliot, Paul Cosseret et Maxime Guy[8] mais ne plaît pas beaucoup. Le 6 décembre, Les Femmes du voisin, comédie-bouffe de Jean Michelot, pièce inédite est encore moins heureuse que la précédente. On la joue fort peu, selon Louis-Henry Lecomte[9], l'Athénée-Comique verse comme droits d'auteurs une somme totale de 370 francs pour ces deux pièces. Pardon ferme la salle, qui ne rouvre que le 3 octobre 1891, sous le nom de Théâtre Moncey[10].

Il retourne à Bruxelles. D’après Le Véloce-sport, il aurait formé Le Vélo Fanfare de Bruxelles en 1896[11].

Œuvres

Notes et références

  • (ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Félix Pardon » (voir la liste des auteurs).
  1. Le Ménestrel, 30 août 1868 sur Gallica.
  2. En 1840, le gouvernement belge institue des grands concours de composition musicale, en faveur du théâtre et de tout ce qui s'y rattache, ce prix dit "de Rome", est destiné, comme en France, aux jeunes gens désirant embrasser la carrière en allant se perfectionner à l'étranger.
  3. a et b Frédéric Faber, Histoire du théâtre français en Belgique, depuis son origine jusqu'à nos jours., Bruxelles, F.-J. Olivier, 1878-1880 (lire en ligne), p. 55 et 248.
  4. Le Ménestrel, 28 juin 1873 sur Gallica.
  5. Le Ménestrel, 14 janvier 1883 sur Gallica.
  6. Le Radical, 8 octobre 1890 sur Gallica.
  7. Le Petit journal, 13 octobre 1890 sur Gallica.
  8. Maxime Guy sur data.bnf.fr
  9. Louis-Henry Lecomte sur data.bnf.fr.
  10. Louis-Henry Lecomte, Histoire des théâtres de Paris, Paris, H. Daragon, 1905-1908, 256 p. (lire en ligne), p. 193.
  11. Le Véloce-sport, 8 octobre 1896 sur Gallica.
  12. Le Ménestrel, 6 août 1876 sur Gallica.
  13. Le Figaro, 28 avril 1883 sur Gallica.
  14. "L'Orchestre", octobre 1887 sur Gallica.

Bibliographie

  • Le Ménestrel, Paris, 1833-1940 (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica
  • Eugène de Seyn, Dictionnaire des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Ed. de l'Avenir, Bruxelles, 1936

Liens externes

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