Gérard Dagon

Gérard Dagon
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
StrasbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
GandrangeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gérard Alfred DagonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PasteurVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Gérard Dagon (, Strasbourg - , Gandrange)[1] est un pasteur chrétien protestant puis évangélique, enseignant, essayiste et auteur, éditeur et critique des mouvements sectaires dans une optique chrétienne.

Biographie

Dagon naît en 1936 à Strasbourg. Il obtient une maîtrise en théologie protestante de l'Université de Strasbourg[2].

Ministère

Il devient pasteur de l'Église protestante réformée d'Alsace et de Lorraine (EPRAL) en 1959, qu'il quitte en 1984 en raison de divergences théologiques[3]. Puis, il dirige l'Union des Églises évangéliques Chrischona (Chrischona International). Il participe à la création de l’annuaire évangélique, puis devient président de la Fédération évangélique de France en 1991 pendant quelques années[4]. En 1998, il fonde, avec d'autres dont le pasteur suisse et ancien membre de l'Association de Défense de la Famille et de l'Individu Suisse Paul Ranc, l'association Vigi-sectes dont le but est de lutter contre les sectes dans une perspective évangélique[3]. Il publie des livres sur les mouvements protestants et sur les groupes chrétiens qu'il considère comme sectaires du fait de leurs supposées erreurs bibliques[5], ainsi qu'une encyclopédie sur le christianisme. Il établit une liste de 150 personnes qui ont clamé être le Messie depuis le Ier siècle[6]. À la fin de son ministère, il devient pasteur d'une église baptiste indépendante en Moselle[4].

Réception

En 1998, le pasteur de l'Église réformée d'Alsace et de Lorraine Sylvain Dujancourt a accusé Dagon d'utiliser son combat anti-sectes pour attirer de nouvelles personnes dans son église[3].

En 2003, Émile Poulat le qualifie de « pionnier » en ce qui concerne les questions religieuses[7].

En 2005, l'historien spécialisé dans l'étude du protestantisme évangélique Sébastien Fath considère Dagon comme une figure clé du protestantisme évangélique français[8].

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Les Sectes en France, 1958
  • Petites églises de France, Amneville, 6 volumes, 1960-1970
  • Parlons sectes, éditions Barnabas, 1991, (ISBN 2-908582-04-X)
  • Panorama de la France Évangélique, Barnabas editions, 1993, (ISBN 2-908582-07-4)
  • Les Sectes à visage découvert : Tome 1 , Yerres : Barnabas editions, 1995, (ISBN 2-908582-09-0)
  • Les Sectes à visage découvert : Tome 2 , Dozulé : Barnabas editions, 1997, (ISBN 2-908582-17-1)
  • Nouvelle Encyclopédie chrétienne, Gandrange, 2005, (ISBN 2-9500197-3-0)

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • WorldCat
  • Site de l'association Vigi-sectes

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gérard Dagon » (voir la liste des auteurs).
  1. Paul Ohlott, « Décès du pasteur Gérard Dagon, l'un des fondateurs de Vigi-Sectes », Top Chrétien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Les sectes expliquées en public », La Dépêche du Midi, Toulouse, La Dépêche Group,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. a b et c Benoît Hervieu-Léger, « Sectes », La Croix, Paris, Bayard Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b Evangeliques info, Le pasteur Gérard Dagon n’est plus, evangeliques.info, Suisse, 25 mai 2011
  5. Noël M. Rath et Marcel Gilbert, Les sectes en question : Se questionner et questionner, L'Harmattan, (ISBN 2-7475-8996-X), p. 55.
  6. Paul Ohlott, « Les prétendants au Trône céleste ! », Top Chrétien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Émile Poulat, Notre laïcité publique : "La France est une République laïque" (Constitutions de 1946 et 1958), Paris, Berg International, , 415 p. (ISBN 2-911289-65-X), p. 259
  8. Sébastien Fath, Du ghetto au réseau : le protestantisme évangélique en France (1800–2005), Genève, Labor et Fides, , 425 p. (ISBN 978-2-8309-1139-8 et 2-8309-1139-3, lire en ligne), p. 194.
  • icône décorative Portail du protestantisme
  • icône décorative Portail du christianisme évangélique
  • icône décorative Portail de Strasbourg