Henri Robida

Henri Robida
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Biographie
Naissance
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ArgentanVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 31 ans)
RethelVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Ris-Orangis (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
AviateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Henri Robida, né le à Argentan (Orne) et mort le à Rethel (Ardennes), est un aviateur français.

Biographie

Henri Robida fait ses études au lycée Louis-le-Grand à Paris, puis il intègre l'école nationale d'aéronautique. Il en est diplômé ingénieur en 1927. En 1931, il rencontre le pilote Paul Codos qui lui propose de participer à un raid Paris-Tokyo en tant que navigateur à bord d'un avion Breguet-Hispano 600 cv. Le , ils décollent en compagnie d'un second avion, Le trait d'union, piloté par Joseph Le Brix, René Mesmin et Doret et qui s'écrasera dans la chaîne de l'Oural. L'avion de Codos et Robida, le Point d’interrogation, ne dépassera pas la banlieue de Düsseldorf[1] où une avarie l'a obligé à se poser.

Tombe d'Henri Robida au cimetière de Ris-Orangis.

Malgré ce tragique échec, Robida et Codos décident de battre le record de vitesse pour joindre Hanoï à Paris. Ils décollent d'Hanoï le , font escale à Calcutta, Karachi, Bassora, Athènes, Rome et Marseille avant d'atterrir au Bourget. Le record est battu[2] avec 77 heures et 17 minutes. Le précédent, détenu par Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, était de 107 heures.

Robida et Codos sont reçus et honorés à la mairie de Ris-Orangis le , en présence du maire Jules Boulesteix, et du député Albert Dalimier (futur ministre et vice-président du conseil). La mère de Robida habite alors la ville et son oncle, M. Kellermeyer, succédera à Jules Boulesteix à la mairie[3]

Henri Robida est apparenté au dessinateur Albert Robida (1848-1926), et à son fils, l'architecte, Camille Robida (1880-1938).

Il meurt dans un accident de la circulation en 1933 et est enterré au cimetière de Ris-Orangis (Essonne)[3].

Distinctions

Hommages

  • La ville de Ris-Orangis a donné son nom à une rue.
  • Une stèle à sa mémoire a été érigée à Novy-Chevrières sur le lieu de l'accident.

Notes et références

  1. (en) Patrick Stinson, Around-the-world flights : a history, Jefferson, N.C, McFarland & Co, , 261 p. (ISBN 978-0-7864-6282-7 et 0-7864-6282-5), p. 97.
  2. Le Figaro, 5 janvier 1932, page 1, Les grands raids, la liaison France Indochine.
  3. a et b Site sur l'histoire locale de Ris-Orangis.
  4. Base de données de la Légion d'Honneur Eleonore.

Sources

  • L'Illustration, no 4639, , couverture, Hanoï-Paris en 3 jours
  • Miroir des Sports, no 635 du , Hanoï-Paris en 3 jours et 5 heures, Codos et Robida au Bourget.
  • L. Hirschauer, Ch. Dollfus, L'Année de l'aéronautique, 1931-1932, p. 245, Les grands voyages en avion.
  • L'Union-L'Ardenais, , Un hommage rendu à l'aviateur Henri Robida.
  • Air journal, Stéphanie Meyniel, Le 24 janvier 1932 dans le ciel : Codos et Robida achèvent leur raid Paris – Hanoï – Paris

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
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  • Robida et Codos aviateurs, photographie de presse, Agence Mondiale
  • Stèle d’Henri Robida à Ris-Orangis
  • histoirelocale-ris.fr
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