Hylotelephium telephium

Hylotelephium telephium
Description de l'image Illustration Sedum telephium0.jpg.
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Rosales
Famille Crassulaceae
Genre Hylotelephium

Espèce

Hylotelephium telephium
(L.) H.Ohba, 1977

Classification APG III (2009)

Classification APG III (2009)
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Ordre Saxifragales
Famille Crassulaceae

Hylotelephium telephium est une espèce de plantes vivaces de la famille des Crassulaceae, souvent cultivée comme plante d'ornement dans les jardins de rocaille notamment.

Ses sous-espèces sont généralement nommées « orpin reprise », « grand orpin », « joubarbe des vignes » ou « herbe de la saint-Jean ».

Synonyme

  • Sedum telephium L.

Méthodes de multiplication

Semis, divisions ou bouturage.

Distribution

Cette espèce est originaire des régions tempérées d'Europe et d'Asie, de la région du Caucase à la Chine et au Japon.

Statuts de protection, menaces

L'espèce n'est pas considérée comme étant menacée en France. Elle est classée Espèce de préoccupation mineure (LC) par l'UICN.

Usages médicinaux et vétérinaires d'autrefois

Selon une étude ethnobotanique de Françoise et Grégoire Nicollier (1984) sur les plantes dans la vie quotidienne d'autrefois à Bagnes (où le patois local désignait la plante par le nom lôûpï), on mettait « les feuilles sur les plaies ; si la plaie est infectée, on y applique un mélange de saindoux et de feuilles de lôûpï écrasées ; si un mouton ou une chèvre se casse une jambe, on fabrique un emplâtre avec du saindoux, des feuilles de lôûpï et de la résine, on bande et on fixe une attelle »[1].

État, pressions, menaces

Cette espèce est parfois attaquée par la chenille du papillon Yponomeuta sedella.

Liste de sous-espèces

Selon NCBI (7 janvier 2018)[2] :

  • Hylotelephium telephium subsp. telephium
  • Port de la plante.
    Port de la plante.
  • Boutons.
    Boutons.
  • Inflorescence.
    Inflorescence.
  • Infrutescence immature.
    Infrutescence immature.
  • Hylotelephium telephium subsp. maximum (Cette sous-espèce a été reclassée récemment en espèce sous le nom de Hylotelephium maximum)
  • Hylotelephium telephium subsp. ruprechtii

Selon GRIN :

  • Hylotelephium telephium subsp. fabaria

Notes et références

  1. Françoise Nicollier et Grégoire Nicollier, « Les plantes dans la vie quotidienne à Bagnes : noms patois et utilisations domestiques », Bulletin de la Murithienne, no 102,‎ , p. 129-158 (ISSN 0374-6402, OCLC 716291575, lire en ligne).
  2. NCBI, consulté le 7 janvier 2018

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Hylotelephium telephium, sur Wikimedia Commons
  • Hylotelephium telephium, sur Wikispecies
  • (en) Référence NCBI : Hylotelephium telephium (taxons inclus)
  • (en) Référence GRIN : espèce Hylotelephium telephium (L.) H. Ohba
  • (en) Référence Flora of North America : Hylotelephium telephium
  • (en) Référence Catalogue of Life : Hylotelephium telephium (L.) H. Ohba (consulté le )
  • (fr + en) Référence ITIS : Hylotelephium telephium (L.) H. Ohba.
  • (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Hylotelephium telephium (L.) H.Ohba
  • (fr) Référence INPN : Hylotelephium telephium (TAXREF)
  • Site ac-besancon.fr
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