Jean-Christophe Cambadélis

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Ne doit pas être confondu avec Kambanéllis.

Jean-Christophe Cambadélis
Illustration.
Jean-Christophe Cambadélis en 2007.
Fonctions
Premier secrétaire du Parti socialiste[N 1]

(3 ans, 5 mois et 15 jours)
Élection
Réélection 28 mai 2015
Prédécesseur Harlem Désir
Successeur Rachid Temal[N 2] (intérim)
Olivier Faure
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 16e de Paris
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Françoise de Panafieu
Successeur Mounir Mahjoubi

(15 ans et 7 jours)
Élection 1er juin 1997
Réélection 16 juin 2002
17 juin 2007
Circonscription 20e de Paris
Législature XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SOC (1997-2007)
SRC (2007-2012)
Prédécesseur Jacques Féron
Successeur Circonscription supprimée

(4 ans, 9 mois et 9 jours)
Élection 12 juin 1988
Circonscription 20e de Paris
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique SOC
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Jacques Féron
Conseiller de Paris

(5 ans, 8 mois et 27 jours)
Élection 18 juin 1995
Maire Jean Tiberi
Biographie
Nom de naissance Jean-Christophe Raymond Jules Cambadélis Georgiades
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Neuilly-sur-Seine (France)
Nationalité Française
Parti politique OCI (1971-1981)
PCI (1981-1986)
PS (depuis 1986)
Diplômé de Université Paris-Diderot
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Jean-Christophe Cambadélis, né le à Neuilly-sur-Seine, est un syndicaliste et homme politique français.

Militant d'extrême gauche au sein du courant trotskiste lambertiste, il est actif dès 1971 dans le syndicalisme étudiant, puis préside de 1978 à 1984 son premier syndicat, l'UNEF-US, rebaptisé UNEF-ID en 1980, avant d'obtenir en 1985 un doctorat contesté.

Entré au Parti socialiste en mars 1986, député de Paris de 1988 à 1993 et de 1997 à 2017, il y a été le bras droit de Dominique Strauss-Kahn, ministre de l'Économie et des Finances de 1997 à 1999. En mars 2014, il devient premier secrétaire du PS en remplacement d'Harlem Désir, entré au gouvernement. Après quatre lourdes défaites consécutives du PS, dont les européennes de 2014, qui voient le parti de Marine Le Pen multiplier par quatre son score de 2009, puis obtenir 27,8 % des voix aux élections régionales de 2015, il perd son mandat de député et quitte la direction du PS.

Il a été condamné en justice dans trois dossiers différents, à trois époques distinctes, en 2000 pour emploi fictif, en 2006 pour recel d'abus de confiance dans l’affaire de la MNEF, puis en 2024 pour détournement de ses frais de mandat à des fins personnelles.

Vie politique

Origines

Il est le fils de Christophe Cambadélis, issu d'une famille grecque orthodoxe de Mytilène (Cambadélis s'écrivant en grec Καμπαδέλης Kampadéles), restaurateur à Paris puis plus tard tailleur de diamants à Athènes, et d'Yvette Bleuse, française née en Picardie[1], employée à la banque de France[2]. À dix-neuf ans, il a une liaison avec Charlotte de Turckheim, la future actrice, qui en a quinze[3].

Militantisme trotskiste et présidence du syndicat étudiant

Jean-Christophe Cambadélis adhère vers 1971, à l'âge de vingt ans, à l'Alliance des jeunes pour le socialisme (AJS), la structure jeune de l'Organisation communiste internationaliste (OCI) — puis Parti communiste internationaliste (PCi) —, le mouvement trotskiste lambertiste. Ce parti joue la même année un rôle important dans la scission de l'UNEF en deux branches, et prend le contrôle de l'une d'elles, l'UNEF-US, qui sera rebaptisée UNEF-ID en 1980, l'autre passant sous le contrôle du parti communiste[4].

Portant alors le pseudonyme de « Kostas », en référence au philosophe marxiste grec Kostas Axelos, il participe aux côtés de Claude Chisserey et Benjamin Stora au congrès de scission de l'UNEF en 1971, puis il est un des principaux animateurs du mouvement étudiant contre la réforme Saunier-Seïté de 1976. Élu président de ce syndicat étudiant en mai 1978[5], il est réélu en 1979 sur une ligne de « non-politisation » du syndicat et de « soutien des étudiants à la classe ouvrière »[6] et à ce titre organisateur d'une « réunification » partielle de l'UNEF lors du congrès de Nanterre de 1980, avec deux autres organisations étudiantes non communistes, le Cosef d'Édith Cresson et le MAS, « pris » en 1977 à la CFDT par la LCR, qui s'était prononcée pour cette réunification syndicale depuis 1976 [4], et où le futur cadre socialiste Julien Dray est alors membre du comité central[4]. Sous la présidence de Cambadélis, d'autres futurs dirigeants socialistes entrent à la direction du syndicat, Harlem Désir, Laurence Rossignol, Christophe Borgel, Stéphane Fouks, Alain Bauer, Jean-Loup Salzmann, Manuel Valls ou encore Patrick Menucci.

Le , au soir de la victoire de François Mitterrand, il prend la parole au nom de ce syndicat, qu'il préside jusqu'à l'âge de 32 ans, en 1984, l'engageant dans le mouvement contre la réforme Savary des universités de 1983 mais dans des manifestations distinctes de celles des syndicats de droite et d'extrême droite[réf. nécessaire].

Toujours étudiant, il s'inscrit à l'université Paris Diderot pour présenter une thèse de doctorat consacrée au bonapartisme gaulliste[7], qu'il parvient à rédiger en moins d'un an, entre et [8]. Mediapart publie en un article selon lequel Jean-Christophe Cambadélis ne disposait pas à l'époque des diplômes requis pour soutenir cette thèse[9], ce que dément l'université qui affirme « après vérification » que l'obtention de ses diplômes est régulière[10].

Entrée au Parti socialiste en 1986 et investiture à Paris

Un désaccord l'opposant à Lambert, numéro un du PCI, à qui il reproche de sous-estimer la montée du Front national et de s'enfermer dans des procès en exclusion dignes des méthodes staliniennes que les lambertistes dénoncent pourtant (affaires Varga, Mélusine, Berg ou Just), il rompt avec le PCI en avril 1986 avec près de 450 autres militants[11], l'essentiel du secteur jeunes, pour rejoindre le Parti socialiste[12].

Son rôle déterminant et son ascension rapide au Parti socialiste peuvent paraître d'autant plus spectaculaires que Jean-Christophe Cambadélis, lorsqu'il intègre le PS en 1986, sort tout juste de quinze ans de militantisme d'extrême gauche lambertiste, à l'OCI puis au PCI.

La « sortie du PCI » s'organise avec la constitution du Cercle d'études contemporaines avec Benjamin Stora et Pierre Dardot qui théorisent la démarche, puis de Convergences socialistes qui se dissout au moment de l'entrée au PS[réf. nécessaire]. Il s'agit de « renforcer la gauche au Parti socialiste », sans pour autant constituer de courant. Certains, comme Philippe Darriulat ou Liêm Hoang-Ngoc, rejoignent Henri Emmanuelli, d'autres abandonnent la politique[réf. nécessaire].

Avec Julien Dray, fondateur de SOS Racisme et issu d'un autre petite parti trotskyste, la LCR, il aide le Parti socialiste à renforcer ses lien avec l'UNEF au cours du mouvement des étudiants de novembre-décembre 1986 contre la loi Devaquet[réf. nécessaire].

Un peu plus d'un an après, il est au début de l'année 1988 investi par le PS à Paris, dans le 19e arrondissement, dont il devient le député, en éliminant, avec l'appui décisif de l'Élysée, le député socialiste élu en 1981, Alain Billon. Dans cette circonscription, pourtant la plus à gauche de la capitale, il est cependant battu cinq ans après lors des législatives suivantes.

Le Manifeste contre le Front national

En juin 1990, il fonde Manifeste contre le Front national[13], en même temps que Ras l'front et l'Appel des 250[réf. nécessaire]. Gaël Brustier et Fabien Escalona soulignent que « l'objectif du mouvement consiste non seulement à mobiliser sur le terrain les opposants au FN, mais aussi à produire une analyse de l'idéologie de ce parti, considérée comme irréductible à un simple « retour du fascisme » mais bien dangereuse pour la République. Il n'est pas anodin non plus qu'une autre caractéristique du Manifeste soit son plaidoyer pour la constitution d'un grand parti unifiant toute la gauche »[14]. Le Manifeste se différenciait de SOS Racisme par sa volonté de politiser le débat anti-lepéniste, là où SOS racisme restait sur un registre purement moral.

L'historien Gilles Vergnon note que « le texte, qui associe des références hétérogènes aux analyses de Pierre-André Taguieff (le « populisme »), à l'antitotalitarisme (« Aujourd'hui, en France, la lutte contre la montée du totalitarisme est à l'ordre du jour »), n'est pas ordonné, comme les initiatives précédentes, autour de l'antiracisme, mais il décline les facettes multiples du « lepénisme » première manière. S'il repolitise l'opposition au FN sans trop emprunter au registre traditionnel de l'antifascisme (« le fascisme ne passera pas ») ni à l'antiracisme éducatif, il continue à considérer le FN comme un héritage du passé : Le Pen « veut son passé comme un avenir pour la France et l'Europe », il « veut ériger comme espoir le dernier carré de la France pétainiste »[15].

Jean-Christophe Cambadélis avait développé la stratégie du « harcèlement démocratique » : pas un évènement du FN sans mobilisation de masse de toute la gauche. Le point culminant fut la manifestation du , à l'initiative du groupe local du Manifeste à Strasbourg contre la tenue du congrès du parti lepéniste[16].

Les Assises de la transformation sociale

À partir de 1994, il organise les Assises de la transformation sociale, de grands forums où la gauche politique, associative ou syndicale, se parle. Cambadélis active ou réactive les réseaux de militants qui évoluent chez les écologistes, les communistes, les socialistes ou les alternatifs, les syndicalistes ou les associatifs. Seuls les amis de Jean-Pierre Chevènement refusèrent d'y participer[réf. nécessaire]. Ces rencontres se font avec la collaboration de Gilbert Wasserman, Yves Cochet des Verts, Philippe Herzog ou Patrick Braouezec, représentant de la tendance des "réformateurs" du PCF[réf. nécessaire].

Les Assises de la transformation sociale furent l'occasion d'un appel signé par plus d'un millier de militants de toute la gauche lancé dans les colonnes du Monde le . Le comité d'organisation des Assises rassemble divers clubs de gauche comme les clubs Convaincre, de sensibilité rocardienne. Cinq débats eurent lieu : en février à Paris sur le thème « Pourquoi transformer la société ? », en avril à Rennes sur « Quelle économie pour l'emploi ? », en septembre à Vaulx-en-Velin sur « Vivre ensemble », en octobre à Toulouse sur « Pratique du pouvoir, citoyenneté et démocratie » et en décembre à Lille sur « Repenser le monde ». On peut y voir le prélude à ce qui va devenir la gauche plurielle[réf. nécessaire].

Avec Lionel Jospin et Dominique Strauss-Kahn

Jean-Christophe Cambadélis fut l'un des proches de Lionel Jospin dès son arrivée au PS. En 1995, il est l'un des porte-parole de la campagne présidentielle perdue, et, en 1997, il devient numéro 2 du PS, chargé des relations extérieures. Lors de la campagne présidentielle de 2002, il est chargé des relations avec le monde associatif et syndical. En 2000, il participe avec des jospinistes et des rocardiens au lancement du courant Socialisme et démocratie qui se propose d'être le courant de pensée qui anticipe ou qui prolonge le réformisme que Jospin applique au gouvernement. L'échec de 2002 pose la question du leadership, mais il apparaît bientôt que Dominique Strauss-Kahn est celui qui incarne le mieux la synthèse jospino-rocardienne dont le débouché doit être la mutation vers la social-démocratie[17]. Il anime aussi le courant Socialisme et démocratie. Il est élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 20e circonscription de Paris (19e arrondissement).

Lors du Congrès du Parti socialiste au Mans en 2005, Jean-Christophe Cambadélis soutient la motion 1 du premier secrétaire François Hollande[18]. Il est investi pour représenter le Parti Socialiste aux élections législatives de juin 2007 dans la 20e circonscription de Paris, qui correspond à la plus grande partie du 19e arrondissement. Il y milite depuis longtemps pour la couverture du périphérique et pour la création de centres d'animation par quartiers. Il est réélu avec 59,1 % des suffrages.

Considéré comme le principal « lieutenant » de Dominique Strauss-Kahn, il lance l'initiative des Reconstructeurs[19] pour rassembler divers courants du PS qui aboutit bientôt à un soutien à Martine Aubry dans sa course au poste de premier secrétaire du Parti socialiste. Au congrès de Reims, il est nommé secrétaire national à l'Europe et à l'international, succédant à ce poste à Pierre Moscovici. Auparavant, Pierre Guidoni et Lionel Jospin avaient également exercé cette fonction au sein de la direction du PS. Il est réélu député aux élections législatives de 2012.

Appel de François Hollande de l'été 2012

Au cours de l'été 2012 le président François Hollande réunit à l'Élysée des proches dirigeants socialistes « pour réfléchir à la succession » de sa rivale Martine Aubry à la tête du PS, en leur disant « tout ce que vous voulez, pourvu qu'elle dégage » et en leur demandant qui saurait le mieux « tenir le parti » et « parler aux alliés », tout en pouvant « répliquer à la droite ». Cambadélis est ainsi pressenti pour devenir premier secrétaire du Parti socialiste, au même titre qu' Harlem Désir[20], ce dernier lui étant finalement préféré à la suite de l'appel de quatre ministres (Stéphane Le Foll, Pierre Moscovici, Manuel Valls et Vincent Peillon) en sa faveur. Fin , il devient vice-président du Parti socialiste européen.

Premier secrétaire du Parti socialiste

Élection en avril 2014

Jean-Christophe Cambadélis a succédé en avril 2014 à Harlem Désir, qui avait été un de ses proches trente ans auparavant à la direction du syndicat étudiant UNEF-ID. Quelques jours après les élections municipales de 2014, lors desquelles la gauche contrôle désormais 350 villes de plus de 10 000 habitants, contre 470 auparavant, Harlem Désir devient secrétaire d'État chargé des Affaires européennes dans le gouvernement Manuel Valls I et Jean-Christophe Cambadélis est élu le avec 67 % des voix par le conseil national premier secrétaire du Parti socialiste, non sans provoquer les critiques de l'aile gauche du parti, qui réclamait une direction collégiale intérimaire jusqu'au prochain congrès du parti[21],[22],[23].

Défaites électorales de 2014 et 2015

Sous sa direction, le PS subit de lourdes défaites électorales, passant sous les 14 % dès les élections européennes de 2014, qui voient le parti de Marine Le Pen multiplier par quatre son score de 2009, puis obtenir 27,76 % des voix aux élections régionales de 2015, à l'issue desquelles la gauche passe de 1156 à 677 sièges.

À la fin du mois de , il met en place une cellule de riposte contre le Front national animée par Elsa Di Méo et Sarah Proust, secrétaires nationales du PS. Gaël Brustier et Fabien Escalona évoquent l'« effort, inédit, d'un travail centralisé sur la nature du FN et les moyens de s'y opposer » au sein du PS. Les auteurs soulignent que « la centralité du combat anti-FN constitue un marqueur ancien de son parcours militant » et qu'il l'exploite « comme argument pour l'union de la gauche (derrière le PS) » en mettant en avant l'avènement d'un « tripartisme » qui « désigne une configuration où le FN serait devenu un concurrent de même statut que l'UMP-LR et le PS [...] »[14].

En 2015, il publie À gauche, les valeurs décident de tout, ouvrage qui ne totalise que 278 ventes mi-septembre de la même année[24]. Sous son impulsion, la social-écologie devient le slogan du PS à partir de la campagne des élections départementales de 2015[25],[26].

Présidentielle de 2017

En vue de l'élection présidentielle de 2017, il finit par se rallier, « sans préalables et sans préjugés », au projet de primaires à gauche, qui est porté par plusieurs personnalités dont Arnaud Montebourg, tout en considérant que « le candidat le plus crédible par temps de crise est le président de la République »[27] et en fixant un calendrier plusieurs fois repoussé, au motif d'organiser au même moment la Belle alliance populaire, mouvement ouvert à la société civile, dans le but d'élargir le soutien à une candidature de gauche[28],[29].

Finalement organisée non plus en octobre comme lors de la présidentielle précédente, mais à la fin de l'année 2016, puis repoussée à janvier et février 2017, la primaire citoyenne de 2017 voit l'ex-Premier ministre Manuel Valls battu au second tour par Benoît Hamon et rejoindre quelques mois après le camp d'Emmanuel Macron, précédé par un autre candidat, François De Rugy, qui sera élu en juillet 2017 président de la nouvelle Assemblée nationale. Sous la direction de Jean-Christophe Cambadélis, la plupart des rassemblements socialistes se font à huis clos[30]. Au sein du PS, il avait fait office de « tutelle » pour plusieurs jeunes militants appartenant à l'aile gauche des soutiens de Dominique Strauss-Kahn, parmi lesquels Stéphane Séjourné, Mao Peninou, Maxime des Gayets, Guillaume Chiche, Aurélien Taché, Mickaël Nogal, Pierre Person ou encore Sacha Houlié, qui rejoignent progressivement Emmanuel Macron durant son ascension.

Dès , le magazine Capital le cite parmi les députés les moins impliqués à l’Assemblée nationale entre 2012 et 2017[31] et la débâcle du Parti socialiste lors des élections de 2017 lui est en partie imputée[32]. Candidat à sa réélection lors des législatives, il n'arrive equ'en quatrième position, éliminé du second tour avec seulement 8,60 % des suffrages exprimés[33]. Plusieurs personnalités socialistes appellent à son départ, notamment Michèle Delaunay, qui voit en lui l'incarnation de « l'absence de renouvellement et des erreurs » du Parti socialiste[34]. Le Journal du Dimanche relève qu'« au moment d'investir des candidats En marche ! aux législatives », son ex-protégé Stéphane Séjourné « agit dans l'ombre » et que « Cambadélis est l'un des premiers à se retrouver avec un candidat face à lui »[35].

Départ

Il annonce sa démission le avec la mise en place d'une direction collégiale début juillet[36],[37]. Il reste cependant en fonction jusqu'au [37],[38].

Les 28 membres de la collégiale récupèrent l'essentiel de ses attributions et le sénateur Rachid Temal lui succède juridiquement en tant que coordinateur et représentant légal du parti[39].

Son bilan est très critiqué, notamment au sein du parti[40]. Ayant accompagné la seconde partie du mandat de François Hollande, où les échecs électoraux se sont succédé, Jean-Christophe Cambadélis est loin d'avoir tenu sa promesse d'amener le PS à 500 000 adhérents en 2017, puisque le parti n'en comptait que quelque 40 000 lors de son départ[41]. Son projet de Belle Alliance Populaire reste moqué et le parti est contraint de vendre son siège rue de Solférino en raison de ses difficultés financières[40]. Lors de son pot de départ, fait inédit, il n'est pas applaudi à la fin de son discours[42].

L'après Hollande

En 2018, il crée une fondation afin de promouvoir le mouvement associatif, Les Réseaux d'entraide de défense solidaire (REDS)[43].

Détail des mandats et fonctions

  •  : député de Paris (20e circonscription de Paris).
  •  : membre du Conseil de Paris.
  •  : député de Paris (20e circonscription, devenue 16e circonscription de Paris à la suite du redécoupage de 2012).
  •  : premier secrétaire du Parti socialiste.

Condamnations judiciaires

Condamnation en 2000 dans l'affaire Agos

Article connexe : affaire Agos.

Jean-Christophe Cambadélis est mis en examen en [44],[45] puis condamné en janvier 2000 à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs (environ 15 244 euros) d'amende par le tribunal correctionnel de Paris[46],[47], pour recel d'abus de biens sociaux , dans l'affaire Agos, du nom d'une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés – car il a bénéficié d'un emploi fictif lui ayant rapporté plus de 442 000 francs (environ 67 382 euros) entre 1993 et , Cambadélis ayant perdu son mandat de député lors des législatives françaises de 1993, battu au second tour par le RPR Jacques Féron, dans la vingtième circonscription de Paris.

Condamnation en 2006 dans l'affaire de la MNEF

Article connexe : affaire de la MNEF.

Jean-Christophe Cambadélis est mis en examen le pour abus de confiance dans l'affaire de la MNEF et condamné six ans après. Il est soupçonné d'avoir bénéficié d'un emploi fictif au sein de la mutuelle étudiante MNEF entre 1991 et 1995, pour lequel il aurait touché 620 500 francs (94 580 euros) d'une filiale de la MNEF, au titre d'une activité permanente de conseil[48], comme l'explique Libération : « De 1991 à 1993, c'est en qualité de « sociologue » que Jean-Christophe Cambadelis a été rétribué à hauteur de 420 499 francs par la Mutuelle interprofessionnelle de France (MIF), une filiale de la Mnef. Cambadelis était alors député, avec revenus afférents. Non réélu en 1993, il reçoit jusqu'en 1995 quelque 200 000 francs supplémentaires de la MIF, en tant qu'administrateur « chargé des contacts auprès des ambassades ou des universités ». ». Seuls « trois documents manuscrits » auraient attesté du « travail » du député[49].

Le , reconnu « coupable de recel d'abus de confiance », il est condamné à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Cette peine n'est pas assortie de période d'inéligibilité[50].

Dès 1998, quand avait éclaté cette l'affaire de la MNEF[51], les médias avaient pointé du doigt ses liens connus avec lui. Les enquêtes concluent à l'existence d'un système de fausses factures mis en place notamment par l'intermédiaire de l'imprimerie Efic[52]. Jean-Christophe Cambadélis sera condamné dans le cadre d'un autre volet de ce scandale.

Condamnation en 2024 dans l'affaire des frais de mandat

Jean-Christophe Cambadélis est condamné le 4 septembre 2024 à huit mois d’emprisonnement avec sursis, cinq ans d’inéligibilité et une amende de 60 000 euros[53], dont 30 000 euros avec sursis. Il devra également poursuivre le remboursement des sommes litigieuses, soit encore 27 000 euros. Le tribunal a considéré qu'il avait "sciemment utilisé des fonds mis à sa disposition dans le cadre de l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) à des fins contraires à leur objet"[54]. Il annonce faire appel[53]. Ces huit mois de prison avec sursis et 60 000 euros d'amende avaient été requis dès juin, assortis des cinq ans d'inéligibilité[55],[56].

Il faisait partie des quinze parlementaires qui font l’objet, fin 2018, d’un signalement judiciaire de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) au Parquet national financier pour des soupçons de détournement de fonds publics, liés à l'utilisation de l’indemnité représentative de frais de mandat[57],[58]. Jean-Christophe Cambadélis aurait ainsi utilisé à des fins personnelles 114 057 euros issus de ses frais de mandat parlementaire[55].

Par la suite, il accepte d'être jugé au cours d'une procédure de comparution sur reconnaissance de culpabilité (CRPC) au tribunal judiciaire de Paris. Mais, en juin 2022, il se voit refuser cette procédure de « plaider-coupable » qui lui aurait évité un procès dans cette affaire de détournement de frais de mandat parlementaire pour un montant total de 114 000 euros. À la barre, Jean-Christophe Cambadélis a reconnu les faits et accepté la peine, proposée par le parquet national financier (PNF), de six mois d'emprisonnement avec sursis et un an d'inéligibilité également assorti du sursis. Le président du tribunal a refusé d'homologuer cette peine, estimant qu'elle n'était pas adaptée à la « gravité des faits (...) commis par un élu de la République », regrettant que le PNF n'ait pas proposé en plus une amende[59].

Affaire du doctorat

Dans un ouvrage publié en septembre 2014[60], le journaliste Laurent Mauduit, cofondateur de Médiapart, l'accuse d'avoir obtenu de manière frauduleuse son doctorat de troisième cycle, sous la direction du professeur Pierre Fougeyrollas, membre de l'OCI, la même organisation que Cambadélis, soutenu à l'université Paris VII en 1985, l'année d'après son départ de la présidence du syndicat étudiant UNEF-ID.

Selon ce livre, l'inscription aurait été permise par la complicité du professeur Pierre Fougeyrollas, via la production d'un faux diplôme universitaire[61],[62]. Le livre précise ainsi qu'il n'avait obtenu loyalement aucun des diplômes lui permettant de s'inscrire en doctorat, n'étant pas titulaire d'une licence, d'une maîtrise ou d'un DEA. Jean-Christophe Cambadélis dément, évoquant une dérogation de l'université Paris-VII, qui a de son côté démenti toute irrégularité.

Par ailleurs, la thèse de Jean-Christophe Cambadélis, intitulée Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République, révèlerait de fortes lacunes scientifiques et des soupçons de plagiat, selon les seules premières pages numérisées par Laurent Mauduit[63]. Ce dernier assure également que Jean-Christophe Cambadélis aurait plagié l'essentiel du texte de son premier livre, publié quelques mois après, Pour une nouvelle stratégie démocratique (1986). Cette thèse universitaire – que Laurent Mauduit estime très médiocre et « reprenant sans distance ni nuances » les analyses « frustes » et « sectaires » des lambertistes – et ce livre auraient aidé Jean-Christophe Cambadélis à s'affirmer au sein du Parti socialiste, qu'il venait d'intégrer, même si aucun critère de diplôme n'y est exigé. Cette interprétation est discutée[Par qui ?].

Jean-Christophe Cambadélis a pour sa part démenti les accusations de Laurent Mauduit[61], produisant à l'appui de ses dires quatre fac-similés (pdf) : de dispense de maîtrise du , sur avis du Conseil scientifique du (avis non produit) ; d'attestation d'obtention du DEA de sociologie (attestation en date du , diplôme obtenu en ) ; du rapport du directeur de thèse () ; enfin du procès-verbal () de soutenance de cette thèse[64]. Seule la dispense de maîtrise pose problème[réf. nécessaire] ; elle a été accordée sur la base de l'arrêté Fontanet du qui dispose notamment : « Les demandes de dérogation individuelle aux conditions d'inscription, présentées par les candidats ne possédant pas les diplômes requis en application du présent article [diplôme de fin de deuxième cycle du niveau de la maîtrise], mais justifiant de titres et travaux d'un niveau comparable, sont examinés par le président ou le directeur de l'établissement qui statue après avis du conseil scientifique, ou à défaut d'une commission équivalente. »

Si Cambadélis a bien publié une dizaine d'ouvrages, dont plusieurs en collaboration, le premier n'a paru qu'en 1986[réf. nécessaire], les suivants à partir de 1992. Reste donc entière la question des « titres et travaux » de niveau maîtrise dont il aurait pu faire état en [réf. nécessaire], période où il dirigait le syndicat UNEF-ID.

Selon Mediapart[65] loin d'apporter un véritable démenti, le communiqué du révèlerait de nouvelles zones d'ombres sur le cursus universitaire de Jean-Christophe Cambadélis. Le , dans l'émission C' politique, ce dernier a produit devant les écrans son mémoire de DEA et un relevé de notes. Les documents produits par Jean-Christophe Cambadélis indiquent qu'il est parvenu à réaliser sa thèse en moins d'un an après son DEA, entre et [8]. Ce délai constituait le minimum légal (année universitaire 1984/1985 après le DEA) puisqu'il fallait alors en principe au minimum deux ans et maximum trois ans (année de DEA comprise) pour produire une thèse de troisième cycle en sciences humaines[66].

Publications

  • Bonapartisme et néocorporatisme sous la Ve République (Microforme), Lille 3 : ANRT, 1987 ; thèse de 3e cycle de sociologie, 1985.
  • Pour une nouvelle stratégie démocratique, écrit avec Pierre Dardot et Philippe Darriulat, Paris : éd. L'Harmattan, 1987.
  • Le Manifeste des 50 / textes rassemblés par J.-C. Cambadélis, Paris : R. Deforges, 1992.
  • Quelle transformation de la société ?, écrit avec Yves Cochet et Gilbert Wasserman, Paris : les Ed. de l'Atelier, 1995.
  • Pour une nouvelle gauche, éd. Stock, 1996.
  • La France blafarde (avec Éric Osmond), éd. Plon, 1998.
  • Le Chuchotement de la vérité, éd. Plon, 1998.
  • L'Avenir de la gauche plurielle, éd. Plon, 1999.
  • L'étrange échec, éd. Plon - Notes de la Fondation Jean-Jaurès, 2002.
  • 1905-2005. L'éternel commencement : que faire au Parti socialiste ?, L'Encyclopédie du socialisme, 2005.
  • Parti pris : chroniques de la présidentielle chez les socialistes, éd. Plon, 2007.
  • Le génie du socialisme, éd. Plon, 2008.
  • Dis-moi où sont les fleurs : essai sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy, L'Encyclopédie du socialisme, 2010.
  • La Troisième gauche, éd. du Moment, 2012.
  • L'Europe sous menace national-populiste, éd. L'Archipel, 2014.
  • À gauche, les valeurs décident de tout, Plon, 2015.
  • Chronique d'une débâcle, L'Archipel, 2017.
  • La Gauche de demain sera girondine, Fondation Jean-Jaurès, 2018.
  • Le big bang social-démocrate, VA Editions, 2022.

Notes et références

Notes

  1. Démissionnaire à partir du , il demeure juridiquement Premier secrétaire du Parti socialiste jusqu'au sans être membre de la direction collégiale.
  2. Successeur juridique en vertu des statuts du parti, la direction collégiale assume l'essentiel des attributs du premier secrétaire.

Références

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  62. Selon Médiapart, Cambadélis aurait usurpé des diplômes, Libération, 17 septembre 2014
  63. Voir le texte obtenu par Laurent Mauduit, « Introduction de la thèse de Cambadelis » (consulté le ).
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  65. Laurent Mauduit, « Un démenti qui ne démenti rien du tout », sur Mediapart, .
  66. "la thèse de troisième cycle en lettres et sciences humaines 1958-1984" sur le site germe-inform.fr.

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