Jean-Paul Garnier

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Jean-Paul Garnier
Biographie
Naissance
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ÉpinalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Garnier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
HorlogerVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean-Paul Garnier, né le à Épinal[1] et mort le à Paris[2], généralement connu sous le nom de Paul Garnier, est un horloger et mécanicien français du XIXe siècle.

Biographie

Jean-Paul Garnier naît en à Épinal[3]. Son père, un organiste, meurt quand il a dix ans[3].

Ancienne horloge de Paul Garnier dans la gare d'El Achir.

Il débute dans les imprimeries d'images d'Épinal, fait un premier apprentissage dans un atelier de serrurerie, qu'il quitte pour entrer chez un horloger[3]. Il est déjà très-habile ouvrier, quand il entend parler d'un maître horloger de Luxeuil, dont la réputation est grande dans le pays; il se fait admettre chez lui et il y reste jusqu'au jour où celui-ci lui déclare que l'horizon de Luxeuil est trop étroit pour son instruction et il l'incite à se rendre à Paris[3].

En 1826, il invente et présente à l'Académie des sciences un échappement libre à remontoir et à force constante, qui permet d'obtenir la seconde avec un pendule de demi-seconde[4].

En 1827, Paul Garnier présente à l'examen du jury de l'Exposition un régulateur de précision, à données astronomiques, qui fait sensation[4].

En 1834, il présente à l'Exposition une série de pendules de voyage, de dispositions toutes nouvelles[5].

En 1845, au moment où a lieu les premiers essais de télégraphie électrique, il prend une part au concours ouvert, et présente un système de télégraphe à cadrans et à lettres[6].

En 1861, quelque temps après l'annexion de la Savoie, Paul Garnier, est choisi par M. le ministre des travaux publics pour étudier l'état de la fabrication de l'horlogerie dans le Chablais et le Faucigny où ce travail se prête si bien aux habitudes des habitants et aux conditions climatologiques[7].

Il est surtout connu pour avoir équipé les gares en France, en Argentine et construit l'horloge placée dans la tour réalisée par Alexandre Gustave Eiffel, située dans le parc de Montecristi en République dominicaine [8] et en Roumanie avec des horloges de gare[9].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jean-Paul Garnier » (voir la liste des auteurs).
  1. Acte de naissance à Épinal, n° 47, vue 25/39.
  2. Acte de décès à Paris 9e, n° 229, vue 9/31.
  3. a b c et d Flachat 1869, p. 349.
  4. a et b Flachat 1869, p. 350.
  5. Flachat 1869, p. 351.
  6. Flachat 1869, p. 354.
  7. Flachat 1869, p. 356.
  8. « APEADERO KM 45 LINEA BELGRANO SUR - PUENTE PAJARITO AVANCE de OBRAS VILLARS », YouTube
  9. « Jean-Paul Garnier », History of Computers,

Bibliographie

  • Eugène Flachat, « Notice nécrologique sur M. Paul Garnier », dans Mémoires et compte-rendu des travaux de la Société des ingénieurs civils, (lire en ligne), p. 349-356
  • (en) Anthony Turner, James Nye et Jonathan Betts (en), « Jean-Paul Garnier (1801-1869) », dans A general history of horology, Oxford University Press, , 776 p. (ISBN 9780198863915, lire en ligne), p. 514-

Liens externes

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