Louis Georges Gouy
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Naissance | Vals-les-Bains |
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Décès | (à 71 ans) Vals-les-Bains |
Nationalité | française |
Formation | École polytechnique |
Activités | Physicien, professeur d'université |
A travaillé pour | Université de Lyon |
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Membre de | Académie des sciences |
Directeur de thèse | Jules Jamin |
Distinction |
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Louis Georges Gouy est un physicien français né à Vals-les-Bains (Ardèche) le et mort à Vals-les-Bains le . Son nom reste associé à la phase de Gouy, avance de phase de l'onde lumineuse au passage par un foyer[1],[2], qu'on rencontre en particulier dans la description des faisceaux gaussiens.
Carrière
Préparateur, puis répétiteur à la Sorbonne de 1880 à 1883, d'abord suppléant et chargé de cours à la faculté des sciences de Lyon à partir de 1883, il y devient professeur titulaire de physique en 1887.
Correspondant de l'Académie des sciences en 1901, élu membre non résidant le [3], il est, avec Marcel Brillouin, Maurice de Broglie, Marie Curie, Paul Langevin et Pierre Weiss, l'un des six Français participant au congrès Solvay de 1913.
Travaux
Ses principaux travaux ont porté sur :
- la vitesse de propagation des ondes lumineuses dans les milieux dispersifs. Il fut en 1880 le premier, un an avant Lord Rayleigh, à introduire la distinction entre vitesse de groupe et vitesse de phase[4] ;
- la propagation des ondes sphériques de faible rayon ;
- la diffraction éloignée (angles de dispersion atteignant 150°) ;
- en électrostatique, le pouvoir inducteur des diélectriques ;
- l'effet du champ magnétique sur la décharge dans les gaz raréfiés ;
- l'électrocapillarité[5] ;
- le pouvoir émissif et absorbant des flammes colorées ;
- le mouvement brownien[6] ;
- la mesure de la susceptibilité magnétique des complexes de métaux de transition à l'aide de la balance de Gouy.
Distinctions et honneurs
- Officier de la Légion d'honneur[7]
- Le collège de Vals-les-Bains et une rue de Lyon portent son nom.
- Un des deux amphithéâtres du bâtiment Lippmann de l'université Lyon 1 Claude Bernard porte son nom[8].
Notes et références
- ↑ G. Gouy, « Optique : sur une propriété nouvelle des ondes lumineuses », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. CX, no 24, , p. 1251 (lire en ligne).
- ↑ G. Gouy, « Sur la propagation anomale des ondes », Annales de chimie et de physique, 6e série, t. XXIV, , p. 145 (lire en ligne).
- ↑ « Les membres du passé dont le nom commence par G », sur Académie des sciences (consulté le ).
- ↑ Émile Picard, « Hommage à la mémoire de Georges Gouy », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, t. 182, no 5, , p. 293 (lire en ligne).
- ↑ G. Gouy, « Sur la théorie thermodynamique de la capillarité et de l'électrocapillarité », J. Phys. Theor. Appl., vol. 10, , p. 245-253 (lire en ligne [PDF]).
- ↑ Gouy, « Note sur le mouvement brownien », Journal de Physique Théorique et Appliquée, vol. 7, no 1, , p. 561–564 (ISSN 0368-3893, DOI 10.1051/jphystap:018880070056101, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Cote 19800035/107/13454 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- ↑ UFR de Chimie-Biochimie de l'Université Claude Bernard Lyon 1 Villeurbanne, « Plan du domaine Scientifique de la Doua », sur oscar.univ-lyon1.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Gouy, 1. Recherches photométriques sur les flammes colorées. 2. Propositions données par la Faculté., Paris, Gauthier-Villars, (lire en ligne)
- « G. Gouy », La Nature, no 2708, , p. 144 (lire en ligne [PDF])
Liens externes
- Ressource relative à la recherche :
- La France savante
- Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Deutsche Biographie
- Notices d'autorité :
- VIAF
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- BnF (données)
- IdRef
- GND
- Australie
- (es) « Louis Georges Gouy », sur Biografías y vidas (consulté le )
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