Louise de Mailly

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Louise de Mailly
Fonctions
Abbesse
Abbaye aux Dames de Caen
Abbesse
Abbaye du Lys
Biographie
Naissance
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Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
Famille
Maison de MaillyVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Ferry de Mailly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Louise de MontmorencyVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jean de Mailly (d)
Madeleine de Mailly (d)
Odet de Coligny (frère utérin)
Gaspard II de Coligny (frère utérin)
François de Coligny d'Andelot (frère utérin)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Louise de Mailly, abbesse de la Trinité de Caen (abbaye aux Dames), est nommée abbesse du Lys en 1530 par François Ier, où elle succède à Jehanne d'Anquoy. Elle demeure abbesse au Lys, non sans quelques difficultés, jusqu'à sa mort en [1].

Biographie

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Famille

Louise de Mailly est la fille de Louise de Montmorency, sœur du connétable de Montmorency, et de Ferry de Mailly. Elle est la demi-sœur d'Odet de Coligny, cardinal de Châtillon, et de François d'Andelot, sa mère Louise de Montmorency ayant épousé en secondes noces Gaspard de Coligny. Cette parenté avec deux des plus illustres familles du royaume explique sans doute sa nomination à Notre-Dame du Lys.

Vocation religieuse

Cumulant la direction de deux abbayes, il semble qu'elle ait été la première abbesse commendataire du Lys. Cette double charge déplait aux religieuses de Notre-Dame du Lys. Aussi décident-elles, en 1540, de la déposer et d'élire une autre abbesse, Marie Samson. La réponse du roi ne se fait pas attendre. Par les lettres du , données au Bec, François Ier ordonne à frère Simon, abbé de Chaalis, de l'ordre de Cîteaux, de faire sortir immédiatement du couvent "la soy-disant abbesse du monastère du Lys par l'élection des religieuses contre le vouloir et intention du Roy." Dès le , l'abbé se transporte au Lys et fait comparaitre devant lui et plusieurs autres ecclésiastiques, assemblés dans la salle capitulaire, les religieuses qu'on interroge séparément : sept sont particulièrement dévouées à la cause de Marie Samson. Le lendemain matin, Marie Samson et les sept religieuses fidèles sont conduites en différents monastères.

En 1556, son demi-frère, le cardinal de Châtillon, commande son tombeau (aujourd'hui disparu) au sculpteur Jean Goujon[2]

Notes et références

  1. L'abbaye Notre-Dame du Lys à Dammarie-lès-Lys, Monuments historiques de Seine-et-Marne no 4, Armande Gronier-Prieur archiviste-paléographe, 1971
  2. Guy-Michel Leproux, « Histoire de Paris. Recherches sur les artistes parisiens, xve-xviie siècles », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques. Résumés des conférences et travaux, no 139 (2006-2007),‎ , p. 229–230 (ISSN 0766-0677, lire en ligne, consulté le ); Guy-Michel Leproux, « Jean Goujon et la sculpture funéraire », dans Henri Zerner et Marc Bayard (dir.), ¿ Renaissance en France, renaissance française ?, Paris, Somogy, , p. 117-132.

Voir aussi

Bibliographie complémentaire

  • (en) Joan Davies, « The Montmorencys and the Abbey of Sainte Trinité, Caen: Politics, Profit and Reform », The Journal of Ecclesiastical History, vol. 53, no 4,‎ , p. 665–685 (ISSN 0022-0469 et 1469-7637, DOI 10.1017/S002204690200427X, lire en ligne).

Liens externes

  • Notice concernant Louise de Mailly, 31e abbesse, dans Précis historique sur les abbesses de la Sainte-Trinité de Caen Notice du manuscrit, f. 036v-037 jpg
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