Mohammed Saleh al-Bejadi

Mohammed Saleh al-Bejadi
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (43 ans)
Arabie saouditeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
محمد البجاديVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
saoudienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

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Mohammed Saleh al-Bejadi (né entre 1977 et 1981[1]) est le cofondateur de l'organisation de défense des droits de l'homme en Arabie saoudite, l'ACPRA[2] qui a pris la défense du droit des prisonniers depuis 2007[3],[4]. Il est en prison depuis la contestation en Arabie saoudite en 2011 et purge une peine de 10 ans prononcée en 2015.

Biographie

En 2007, al-Bejadi a contacté les médias internationaux pour les avertir d'un sit-in qu'il tenait devant l'autorité gouvernementale de sa province pour appeler à la libération de prisonniers. Il a alors été arrêté le et emprisonné jusqu'au sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre lui ou qu'il ait eu de procès[3].

En 2009, al-Bejadi a lancé un site web intitulé « Monitor of Human Rights in Saudi Arabia - al-Marsad »[3]. En , il est interrogé par l'agence de renseignements Al-Mukhabarat al-Aamah. Son passeport est confisqué et il lui est interdit que quitter le pays à partir de . En juillet, l'Organisation mondiale contre la torture et la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme lui apportent leur soutien au nom de la liberté d'expression[3].

En 2009, al-Bejadi et dix autres activistes des droits de l'homme fondent la Saudi Civil and Political Rights Association (ACPRA)[5].

Le , durant la vague de contestation en Arabie saoudite, al-Bejadi est arrêté avec d'autres personnes à la suite d'un appel à la libération de prisonniers politiques la veille[4]. Amnesty International le désigne alors comme un prisonnier d'opinion et lui apporte son soutien[6]. Il est alors enfermé dans une cellule de 4 m sur 6 m avec neuf autres prisonniers. On lui refuse la visite d'un médecin pendant 7 mois[7]. Le , il est condamné à 4 ans de prison assorties à 5 ans d'interdiction de sortie du territoire[8].

Le , il est condamné à nouveau à 10 ans de prison[9].

Mohammed Saleh al-Bejadi a une fille[1].

Notes et références

  1. a et b (en) « URGENT HRFS STATEMENT: HRFS calls for the immediate release of Mr. Mohammad Albjadi » [archive du ], Human Rights First Society, (consulté le )
  2. (en) « While the Saudi elite looks nervously abroad, a revolution is happening », The Guardian,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  3. a b c et d (en) « Obstacles to freedom of movement » [archive du ], FIDH, (consulté le )
  4. a et b (en) « Saudi Arabia detains women protesters » [archive du ], Amnesty International, (consulté le )
  5. (en) « Saudi Civil and Political Rights Association (ACPRA) (An Establishing Declaration) — Riyadh, Saudi Arabia — Monday, October 12, 2009 » [archive du ], Saudi Civil and Political Rights Association, (consulté le )
  6. (en) Agence France-Presse, « Amnesty joins calls to free Saudi 'hunger striker' », MucatDaily.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Action Alert: Saudi Arabia –Call for the release of activist Muhammad Salih al-Bejadi » [archive du ], Islamic Human Rights Commission, (consulté le )
  8. (en) « Saudi Arabia: Abolish Terrorism Court » [archive du ], Human Rights Watch, (consulté le )
  9. (en) Agence France-Presse à Dubaï, Saudi Arabia jails human rights activist Mohammed al-Bajadi, 11 mars 2015, The Guardian.

Voir aussi

Article connexe

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