Moulay Ahmed Loukili

Cet article est une ébauche concernant un chef d’orchestre et un musicien marocain.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Loukili.

Moulay Ahmed Loukili
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
FèsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
RabatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
marocaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
MusicienVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Radad LoukiliVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Moulay Ahmed Loukili (en arabe مولاي أحمد الوكيلي ; né à Fès en 1909 et mort le à Rabat[1]) est un musicien marocain. Il est également le père de Radad Loukili, artiste (chanson marocaine, opéras).

Biographie

Moulay Ahmed Loukili apprend d'abord la musique auprès de son père, puis en auditeur libre à la mosquée universitaire Quaraouiyine où il rencontre ses premiers maîtres, Mohamed Zahi Berrada; qui lui enseigne le oud, Mohamed Ayyoush et Abdelkader Kourrish qui l'initient au répertoire des san'a. Il étudie également avec Al-Brihi et Al-Mtiri.

Jusqu'en 1936, Loukili fait partie de l'orchestre Al-Brihi, à Fès, puis il repart pour Tanger où il fonde l'association Ikhwan al-fan (frères de l'art) qui organise des concerts et assure un enseignement musical.

Professeur au conservatoire de Tétouan, Loukili en profite pour approfondir sa connaissance du répertoire en apprenant les san'a' spécifiques des styles de Tétouan et de Chefchaouen.

En 1952 il devient chef de l'orchestre de la radio, fonction qu'il assure jusqu'à sa mort à la fin de l'année 1988. Mohammed Taoud lui succède à cette fonction.

Style

Le style de Ahmed Loukili se caractérise par la précision du dawr (mètre poétique) et une parfaite maîtrise de l'utilisation des taratin (syllabes vides complétant le dawr), ainsi que par son souci constant de corriger les erreurs de langue et de grammaire très courantes chez les musiciens. Par un constant effort de recherche et d'analyse, il a également fait œuvre de restauration en exhumant des san'a partiellement oubliées dont il a reconstitué le mètre et certains passages mélodiques

Notes et références

  1. Article du journal Al Ahdat Maghribia sur Loukili (en Arabe)

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • LCCN
    • Pays-Bas
    • WorldCat
  • icône décorative Portail des musiques du monde
  • icône décorative Portail du Maroc