Muhammad al-Rudani

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Muhammad al-Rudani
Description de cette image, également commentée ci-après
Signature d'al-Rudani sur son astrolabe

Données clés
Naissance
Taroudant (Maroc)
Décès
Damas (Empire Ottoman)
Données clés
Domaines Astronomie, Grammaire, Tafsir, Mathématique, Poésie

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Muhammad al-Rudani (en arabe : مُحَمَّد بِنْ سُلَيْمَان ٱلرُّودَانِي, Muḥammad bin Sulaymān ʾal-Rrūdānī) né en 1627 et mort en 1638, est un polymathe marocain d'origine berbère chleuh, actif en tant qu'astronome, grammairien, juriste, logicien, mathématicien et poète.

Biographie

Astrolabe utilisé par al-Rudani

Al-Rudani est né en 1627 à Taroudant. Il était d'origine chleuh. [1] Après avoir étudié dans sa ville natale à la Grande Mosquée de Taroudant et sa madrasa, il poursuit pendant quatre ans ses études à la zaouïa Nasiriyya sous l'enseignement de Mohammed ibn Nasir, ses étuedes se font aussi à la Zaouia de Dila, à Marrakech et à Fès. [2] Ses professeurs au Maroc étaient : le théologien Isa al-Sugtani (mort en 1651), le chronologue Muhammad ibn Said al-Marghiti (mort en 1679) et le grammairien Muhammad al-Murabit al-Dilai' (mort en 1678). [3] Par la suite, il part étudier dans l’Orient islamique. Ainsi, au début des années 1650, il part à Alger, où il étudie auprès du logicien Saïd ibn Ibrahim Qaddura. [3] Mais aussi en Égypte et au Levant, il a étudié auprès d'Ali al-Ajhuri, Shihab al-Din al-Khafaji, Shihab al-Din al-Qaliyubi, Muhammad ibn Ahmad al-Shubri, al-Shaikh Sultan, Khayr al-Din al-Ramli, Muhammad al-Naqib ibn Hamza al-Hasani et Ibn Balban. Il a obtenu une ijazah de la part de tous ces savants. [4]

Il mourut à Damas le 31 octobre 1683. [5]

Travaux

Certaines de ses œuvres sont : [6]

  • Silat al-khalaf bi-mawsūl al-salaf, un dossier détaillé des différentes chaînes de certifications qu'il avait reçues
  • Bahjat al-tullāb fı̄ l-'amal bil-asturlāb, un traité sur l'astrolabe
  • Maqāsid al-'awālı̄ bi-qalā'id al-la'ālı̄, un poème didactique sur ilm al-mı̄qāt (chronologie) avec un commentaire en prose
  • al-Nāfi'a 'alā l-āla al-jāmi'a acheva en 1661 un traité décrivant l'astrolabe sphérique qu'il avait construit.
  • Jam' al-fawā'id min Jāmi' al-usūl wa Majma' al-zawā'id, une compilation de hadiths

Sources

  • Salim Ayduz, « Rudānī: Abū ʿAbdallāh Muḥammad ibn Sulaymān (Muḥammad) al-Fāsī ibn Ṭāhir al-Rudānī al-Sūsī al-Mālikī [al-Maghribī] », dans Thomas Hockey et al., The Biographical Encyclopedia of Astronomers, New York, Springer, (ISBN 978-0-387-31022-0, lire en ligne), p. 990
  • Berque, « La littérature marocaine et l'Orient au XVIIe siècle », Arabica, vol. 2, no 3,‎ , p. 295–312 (ISSN 0570-5398, DOI 10.1163/157005855X00031, JSTOR 4054895, lire en ligne)
  • (ar) Mohamed Hajji, « al-Rudani, Muhammad ibn Sulayman », dans Ahmed Toufiq et Mohamed Hajji, Ma'lamat al-Maghrib (Encyclopedia of Morocco), vol. 13, al-Jamī‘a al-Maghribiyya li-l-Ta’līf wa-l-Tarjama wa-l-Nashr,
  • (en) Khaled El-Rouayheb, Islamic Intellectual History in the Seventeenth Century, Cambridge University Press, (ISBN 978-1-107-04296-4, lire en ligne)
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  1. Berque 1955, p. 296.
  2. Hajji 2001, p. 4466.
  3. a et b El-Rouayheb 2015, p. 161.
  4. Hajji 2001, p. 4467.
  5. Hajji 2001, p. 4468.
  6. El-Rouayheb 2015, p. 166-168.