Noël Ottavi

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Noël Ottavi
Biographie
Naissance
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GhisoniVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
SandbostelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Parti politique
Conflit
Lieu de détention
Stalag X-B (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Croix de guerre 1914-1918
Chevalier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

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Antoine Noël Ottavi, de son nom d'usage Noël Ottavi, né le à Ghisoni et mort en déportation le à Sandbostel, est un homme politique français.

Biographie

Installé en Algérie, combattant de la Première Guerre mondiale, Noël Ottavi finit la guerre comme sous-lieutenant au 55e régiment d'infanterie après quatre blessures et l'obtention de la croix de guerre et de la légion d'honneur[1].

Au début des années 1930, Noël Ottavi est le secrétaire particulier du colonel de La Rocque, chef des Croix-de-feu. Il paraît être celui qui, le , donna l'ordre de dispersion aux Volontaires nationaux. Il est administrateur-délégué des Croix de Feu[2].

Ensuite, il est un des fidèles de La Rocque lors de la création du Parti social français dont il devient vice-président lors du premier congrès de [3] et administrateur-délégué.

Pendant l'Occupation, il s'efforce de faire survivre le PSF et entre en contact avec les services secrets alliés.

Il est arrêté en zone nord le lors des opérations visant le PSF, déporté le de Compiègne à destination du camp de Neuengamme près de Hambourg et affecté à la construction de bunker pour sous-marins de Bremen (Brême)-Osterortau. Il meurt le [4] au Stalag X-B à Sandbostel à l'ouest de Hambourg, camp de prisonniers de guerre devenu mouroir de Neuengamme à partir du et libéré le [5].

Notes et références

  1. « ANOM Registres matricules militaires ».
  2. Colonel de La Rocque, Pourquoi je suis républicain, Seuil, 2014, p. 45
  3. « france-politique.fr ».
  4. « Livre-Mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation ».
  5. « Livre-Mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation ».

Lien externe

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    • base Léonore
  • « Cote LH/2025/36 », base Léonore, ministère français de la Culture
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