Pierre Barret
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Naissance | Firminy (Loire, France) |
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Décès | (à 52 ans) Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine, France) |
Nom de naissance | Pierre Barret |
Nationalité | française |
Formation | HEC Paris |
Activités | Journaliste, historien, écrivain, parolier |
Conjoint | Mireille Darc (de à ) |
Membre de | HEC Alumni (en) |
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Distinctions | Prix Thérouanne () Prix Broquette-Gonin () |
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Pierre Barret, né le à Firminy (Loire) et mort le (à 52 ans) à Boulogne-Billancourt[1], est un journaliste, écrivain, historien et auteur de chansons français.
Biographie
Issu d'une famille bourgeoise, Pierre Barret perd sa mère à l'âge de huit ans. A vingt ans, il interrompt ses études à HEC pour s'engager dans les commandos de marine et partir faire la guerre en Algérie[2] où il est chef de section dans le "Commando Jaubert", avec le grade d'Enseigne de Vaisseau[3].
Après la guerre d'Algérie, il reprend ses études à HEC dont il sort major[4], école dans laquelle une salle et une fondation portent son nom[réf. souhaitée].
Il est d'abord directeur général d'Express Union, la société éditrice de l'Express puis DG du journal L'Express, et enfin PDG de la station de radio Europe 1 jusqu'en 1986.
Amateur de moto, il possédait une version de course JPS "John Player Special" de la célèbre Norton Commando, il fut cofondateur avec le journaliste italien Guido Bettiol du magazine Moto-Journal qui apportait un ton nouveau et iconoclaste dans l'univers de la presse motocycliste[5]. Il est également passionné d'ULM avec lequel il traverse la mer Méditerranée, d'Annaba à Monaco[6].
Passionné par le Moyen Âge, il a en particulier coécrit avec Jean-Noël Gurgand plusieurs ouvrages sur les croisades[7].
Il est également l'auteur de plusieurs chansons historiques, chantées par Michel Sardou : L'An mil, Les Routes de Rome, Un jour la liberté.
Marié, père de deux filles, en 1984 il devient le compagnon de Mireille Darc avec laquelle il emménage dans une maison à Boulogne-Billancourt[8].
Blessé pendant la guerre d'Algérie, il a subi une transfusion sanguine qui lui a donné l'hépatite B, malgré une greffe du foie faite en mai 1988 par Henri Bismuth, il meurt d'une cirrhose du foie le 17 octobre 1988 à l'âge de 52 ans.
Distinctions
- Prix Broquette-Gonin
- 1981 : prix Thérouanne, avec Jean-Noël Gurgand[9]
Œuvres principales
- Si je t'oublie Jérusalem, Hachette, 1983. (ISBN 978-2-01-008329-7)
- Les Tournois de Dieu :
- Le Templier de Jérusalem, Robert Laffont, 1977 (ISBN 978-2-221-00250-6)
- La Part des pauvres, Robert Laffont, 1978 (ISBN 978-2-253-02656-3)
- Et nous irons au bout du monde, Robert Laffont, 1981 (ISBN 978-2-221-00326-8)
- Le Roi des derniers jours, l'exemplaire et très cruelle histoire des rebaptisés de Münster (1534-1535), Complexe, 1985 (ISBN 978-2-87027-165-0)
- Priez pour nous à Compostelle, Hachette, éd. 1999 (ISBN 978-2-01-235507-1)
- Ils voyageaient la France, avec Jean-Noël Gurgand , Hachette, éd. 1980 (ISBN 2-01-006195-0)
Notes et références
- ↑ Relevé des fichiers de l'Insee
- ↑ Mireille Darc, Tant que battra mon cœur, mémoires, XO éditions, 2005, p.272 : "Enfant d'une famille bourgeoise, Pierre était sans doute destiné à devenir l'un de ses conquérants qui dirigent l'économie. Mais le ciel en a décidé autrement en lui enlevant sa mère à l'âge de huit ans, et quand je le rencontre il porte toujours cette blessure... Élève à HEC, il interrompt brusquement ses études pour s'engager à vingt ans dans les commandos de marine et partir faire la guerre en Algérie."
- ↑ Jean Larteguy, « Prise de guerre (Guerre d'Algérie - il y a 40 ans) », Figaro Magazine, , p. 90
- ↑ Mireille Darc, Tant que battra mon cœur, mémoires, XO éditions, 2005, p.289
- ↑ Mireille Darc, Tant que battra mon cœur, mémoires, XO éditions, 2005, p.285
- ↑ Mireille Darc, Tant que battra mon cœur, mémoires, XO éditions, 2005, p.290
- ↑ « Pierre BARRET », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
- ↑ Mireille Darc, Tant que battra mon cœur, mémoires, XO éditions, 2005, p.283
- ↑ « Prix Thérouanne, Académie française », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
Liens externes
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