René Chudeau
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Chargé de cours (en) Université de Franche-Comté | |
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Professeur Muséum national d'histoire naturelle |
Naissance | Angers |
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Décès | |
Nom de naissance | René Charles Marie Chudeau |
Nationalité | française |
Domicile | |
Formation | École normale supérieure (licence) (- Faculté des sciences de Paris (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités | Géologue, explorateur, botaniste |
Conjoint | Jeanne Alice Colin |
A travaillé pour | Université d'Alger (à partir de ) Lycée Bugeaud Lycée Bernat-Etxepare (d) Université de Franche-Comté Muséum national d'histoire naturelle Lycée Ahmed-Reda-Houhou |
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Membre de | |
Distinctions | Liste détaillée |
Abréviation en botanique | Chud. |
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René Chudeau (Angers, - Paris, ) est un géologue et explorateur français.
Biographie
René Charles Marie Chudeau est le fils de René Arthur Chudeau, négociant manufacturier, et de Marie Caroline Louise Aubert. Il étudie la géologie à l'École normale supérieure (1884-1887)[1], obtient l'agrégation de sciences naturelles en 1888[2], puis, à partir de 1890 devient professeur à l'Université de Besançon. Docteur ès-sciences (1896), sa thèse porte sur la Vieille-Castille.
En 1900, il entre à l'Université d'Alger. Émile-Félix Gautier l'engage alors, en 1904, dans une expédition au Sahara. Après avoir atteint Timimoun dans le Gourara, il gagne l'Adrar où il rejoint Gautier (). Étudiant la possibilité d'un tracé de ligne télégraphique entre In Salah et Tombouctou, Chudeau et Gautier se joignent à la mission Dinaux.
La mission passe à In Zize et Timissao et atteint l'Adrar des Ifoghas. Gautier la quitte à Bou Ghassa pour joindre le Niger et l'Algérie par la vallée du Tilemsi, tandis que Chudeau et Dinaux visitent l'Aïr (). Après avoir atteint Iférouane, Dinaux décide d'abandonner.
Seul, Chudeau atteint Agadès puis Zinder et le Tchad () et rentre en France par le Niger et le Sénégal après avoir relevé six mille sept cents kilomètres de trajets et ramené de nombreux renseignements scientifiques. Il apprend alors qu'il est révoqué par le recteur d'Alger, pour absence injustifiée.
Entré au Ministère des Colonies, il visite la Mauritanie avec Abel Gruvel (1908) et y retourne seul, sans escorte et sans bagage de 1910 à 1912.
Géologue de la mission Nieger (1912), il étudie le tracé d'un chemin de fer transafricain entre l'Algérie et le Tchad. Il visite alors tout le Hoggar central et occidental, parcourt le Ténéré jusqu'à In Guezzam et atteint Ansongo sur le Niger par la vallée morte de l'oued Tafassasset.
De retour à Tombouctou en 1913, il suit la caravane du sel jusqu'à Taoudeni. De retour en France, il devient attaché au Muséum de Paris.
Il meurt dans la misère d'un accès de paludisme après la Première Guerre mondiale laissant une œuvre considérable sur le Sahara consacré à sa géologie, sa botanique, sa zoologie et son ethnographie. Il a aussi établi une des toutes premières cartes géologiques du Sahara.
Distinctions
- Officier d'Académie (1894)
- Médaille coloniale (1910) Mauritanie
- Médaille coloniale (1913) Sahara
- Chevalier de la Légion d'honneur (1914)
Œuvres
Outre de nombreux articles, on lui doit :
- Contribution a l'étude géologique de la Vieille-Castille, 1896
- Missions au Sahara, avec Gautier, 1808-1809
- Le Sahara soudanais, 1909
- A travers la Mauritanie occidentale, 1909
- Note sur l'ethnographie de la région du Moyen Niger, 1910
- Le bassin du moyen Niger, 1912
- Rapport de Mission en Mauritanie 1910-1911, 1913
Hommage
Pennisetum chudeaui, Acomys chudeaui et le Sclerophrys chudeaui ont été nommés en son honneur[3],[4],[5].
Bibliographie
- Maurice Zimmermann, Mission René Chudeau dans le bassin saharien du Niger, Annales de Géographie no 105, 1910, p. 282-283 (Lire en ligne)
- E. F. Gautier, Annales de Géographie, no 167, 1921, p. 390-391 (nécrologie) (Lire en ligne)
- Hommes et Destins, vol.1, 1975, p. 144-150
- Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.1, Afrique, CTHS, 1988, p. 80
Notes et références
- ↑ « L'annuaire », sur ens.fr (consulté le ).
- ↑ « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 », sur cnrs.fr (consulté le ).
- ↑ Umberto Quattrocch, CRC World Dictionary of Grasses: Common Names, Scientific Names, Eponyms
- ↑ Beolens, Watkins & Grayson, 2013 : The Eponym Dictionary of Amphibians. Pelagic Publishing Ltd, p. 1-262
- ↑ Beolens, Watkins & Grayson, 2009 : The Eponym Dictionary of Mammals. Johns Hopkins University Press, p. 1-591
Liens externes
- Ressources relatives à la recherche :
- La France savante
- Harvard University Herbaria & Libraries
- International Plant Names Index
- Persée
- Ressource relative à la vie publique :
- base Léonore
- Notices d'autorité :
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- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- GND
- Pays-Bas
Chud. est l’abréviation botanique standard de Chudeau, René.
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