Scapulaire de la Sainte Trinité

Scapulaire de la Sainte Trinité.

Le scapulaire de la Sainte Trinité est un scapulaire catholique associé aux Trinitaires parfois nommé scapulaire blanc ; dans les documents anciens, il peut aussi porter le nom de scapulaire du saint esclavage[1], ce terme est le nom que portent certaines confréries religieuses en Espagne[2]. C’est le plus ancien des scapulaires[3].

Description

Le scapulaire doit être fait de deux morceaux de laine blanche où se trouve la croix rouge et bleue des trinitaires[4], les trois couleurs sont symboliques et représentent les hypostases : le blanc, c’est le Père, le rouge, c’est l’Esprit-Saint, le bleu, c’est le Christ[5], le cordon peut être de n'importe quelle couleur mais il est très souvent blanc. Le but particulier du port de ce scapulaire est d'honorer la Trinité et de prier pour l’église catholique et les œuvres des trinitaires[3].

Origine

À la suite de la création des trinitaires pour le rachats des captifs, des fidèles demandent à s’affilier à l’ordre pour aider les religieux par leurs aumônes et leurs prières, des confréries sont créées[6]avec le scapulaire de l’ordre mais de taille réduite[3]. Selon la tradition, c’est Notre-Dame des Remèdes (es), patronne de l’ordre qui apparut à saint Jean de Matha pour lui remettre le scapulaire [7].

Approbation

De nombreux papes ont approuvé et accordé des indulgences pour le port du scapulaire, Paul V, le et le , Clément X, le 11 février et ainsi que Pie IX le [8].

Auparavant, seuls les trinitaires pouvaient bénir et imposer le scapulaire, si un autre prêtre désirait le faire, il devait adresser une demande au supérieur général des trinitaires[8]. Actuellement le droit canonique autorise tout prêtre à administrer les sacramentaux selon les rites de l'église[9].

bibliographie

  • Maurel, Scapulaires du Carmel, de l'Immaculée, des 7 douleurs, de la Trinité et de la Passion, Versailles, Beau Jeune, 1862 pp.  12 à 14 sur Google Livres

Notes et références

  1. Abbé Guglielmi, Recueil des scapulaires, Paris, agence ecclésiastique de Rome, 1862 sur Google Livres
  2. Diccionario francés-español y español-francés, t.  I, Paris, Rey, 1894 p.  394 sur Google Livres
  3. a b et c François Labis, Notices et instructions sur les Scapulaires, Chapelets, croix et médailles, Tournai, Casterman, 1854, p.  26 sur Google Livres
  4. Diocèse de Rouen, Bulletin religieux de l'Archidiocèse de Rouen, Rouen, 1936, p.  90 sur Gallica
  5. « Religieuses trinitaires de Valence, La Croix Trinitaire » (consulté le )
  6. La confrérie de la Sainte Trinité et rédemption des captifs, Lyon, 1760 sur Google Livres
  7. (es) « Nuestra Señora del Buen Remedio » (consulté le )
  8. a et b Beringer, Les indulgences, leur nature et leur usage, t.  I, Paris, Lethielleux, 1905, pp.  90 à 94 sur Internet Archive
  9. Site du Vatican, code de droit canon, Can. 1168
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