Simon Michel

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Simon Michel
Illustration.
Portrait officiel, 2024.
Fonctions
Conseiller national
En fonction depuis le
Législature 52e
Groupe politique libéral-radical (RL)
Prédécesseur Kurt Fluri
Député au Conseil cantonal de Soleure
Biographie
Date de naissance (47 ans)
Nationalité suisse
Parti politique Parti libéral-radical
Profession Chef d'entreprise
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Simon Michel, né le (originaire de Berthoud et de Köniz), est un chef d'entreprise, à la tête du groupe de génie biomédical Ypsomed (de) depuis , et une personnalité politique suisse, membre du Parti libéral-radical.

Il est député du canton de Soleure au Conseil national depuis décembre 2023.

Biographie

Simon Michel naît le [1]. Sa famille paternelle est originaire de Berthoud et de Köniz, dans le canton de Berne[2]. Il a un frère cadet[3] et grandit dans le canton de Berne[4].

Il fait des études d'économie d'entreprise à l'Université de Saint-Gall, avec une spécialisation en gestion des médias et en communication ; il est membre de la société d'étudiants Zofingue[5]. Au terme de ses études, il travaille trois ans pour Orange[6], dans le domaine de la mercatique[7].

Il dirige depuis le [3] le groupe de génie biomédical Ypsomed (de), créé en 2003 par son père à Berthoud, dans le canton de Berne[8],[9]. Il avait rejoint l'entreprise en 2006 et son comité directeur en 2008[3].

Il a le grade de major au sein de l'Armée suisse[2].

Il est marié à une Saint-Galloise[4] et père de deux enfants[3] et vit à Soleure[7].

Parcours politique

Il entre en politique pour les élections cantonales soleuroises de . Il termine deuxième de la liste libérale-radicale de son district, ce qui lui permet de siéger au Conseil cantonal de Soleure[7]. Il s'y profile notamment sur les questions fiscales[10]. Il en démissionne pour le [11].

Il est élu député du canton de Soleure au Conseil national en octobre 2023, où il succède à Kurt Fluri[4]. Il est le deuxième parlementaire le plus riche de la législature après Magdalena Martullo-Blocher[4],[n 1].

Il se déclare à plusieurs reprises en faveur de la conclusion de l'accord institutionnel entre la Suisse et l'Union européenne[10]. Il lance en la plateforme de promotion de la voie bilatérale Progrèsuisse avec une dizaine d'autres personnes, dont Jacques de Watteville (de)[12].

Notes et références

Notes

  1. Le magazine Bilanz estime la fortune de la famille Michel à 2 à 2,5 milliards de francs suisses en 2002.

Références

  1. (de) « Michel Simon », sur Canton de Soleure (consulté le )
  2. a et b « Biographie de Simon Michel », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  3. a b c et d (de) Juliane Lutz, « Der neue Chef bei Ypsomed verhandelt gut » Accès payant, sur Berner Zeitung, (consulté le )
  4. a b c et d (de) Julian Witschi, « Ypsomed-Chef Simon Michel – Warum dieser Berner Unternehmer Solothurner Nationalrat wurde » Accès payant, sur Berner Zeitung, (consulté le )
  5. (de) « Über uns », sur Zofingia HSG (consulté le )
  6. (de) DF, « Führen «ohne patriarchalische Züge» » Accès payant, sur Finanz und Wirtschaft (de), (consulté le )
  7. a b et c (de) Adrian Sulc, « Wirtschaftskapitän wird Politiker », sur Der Bund, (consulté le )
  8. (de) « Generationen-wechsel bei Ypsomed: Auf Michel folgt Michel », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  9. « Les sagas de 2004 (8/8). Ypsomed, un entrepreneur hors pair et la Bourse », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. a et b (de) Dominik Feldges, « Simon Michel: CEO von Ypsomed glückt Wahl in den Nationalrat », Neue Zürcher Zeitung,‎ (ISSN 0376-6829, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  11. (de) « Mutationen während der Legislatur 2021-2025 », sur canton de Soleure (consulté le )
  12. Aline Bassin, « « La Suisse n’est pas une île » », Le Temps,‎ , p. 13 (ISSN 1423-3967, lire en ligne Accès payant, consulté le )

Liens externes

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  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Lobbywatch
    • Parlement suisse
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