Sonate K. 56
Pour les articles homonymes, voir K56.
Sonate K. 56 ut mineur — , Con spirito, 59 mes. ⋅ K.55 ← K.56 → K.57 ⋅ L.355 ← L.356 → L.357 ⋅ P.49 ← P.50 → P.51 ⋅ F.13 ← F.14 → F.15 — ⋅ XIV 13 ← Venise XIV 14 → XIV 15 ⋅ II 24 ← Parme II 25 → II 26 ⋅ 22 ← Saragosse 23 → 24 ⋅ 21 ← ms. Worgan 22 → 23 |
La sonate K. 56 (F.14/L.356) en ut mineur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
La sonate K. 56 en ut mineur est notée Con spirito à Venise, auquel Parme ajoute Allegro. Le discours se construit dans une continuité de croches, avec croisements de mains et déplacements de mains de plusieurs octaves. Les doublures en octaves ou en tierces augmentent la dynamique de l'instrument[1].
Kirkpatrick nomme les sonates à laquelle appartient la K. 56 « la période flamboyante »[2], qui comprend également les sonates K. 43 à 57, K. 96 et 116, à la forme très dynamique et d'une « richesse intérieure » sans commune mesure avec les Essercizi, dont la forme est relativement simple et la richesse plutôt « extérieure »[3].
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 14 du volume XIV de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; l'autre étant Parme II 25[4].
- Parme II 25.
- Venise XIV 14.
Interprètes
La sonate K. 56 est interprétée au piano, notamment par Alice Ader (Fuga Libera), Carlo Grante (2009, Music & Arts, vol. 1), Ievgueni Soudbine (2015, BIS), Eylam Keshet (2016, Naxos, vol. 22), Sonia Rubinsky (2016, Arabesque), Elisabeth Brauß (Festivaldebüts, 2019, Ruhr festival, vol. 38) et Julius Asal (2023, DG) ; au clavecin Scott Ross (Erato, 1985)[5], Laura Alvini (Frame), Pierre Hantaï (1992, Astrée et 2005, Mirare), Ottavio Dantone (1997, Stradivarius), Kenneth Weiss (2001, Satirino), Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 6), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 2), Francesco Cera (2013, Tactus, vol. 1) et Frédérick Haas (2016, Hitasura).
Notes et références
- ↑ Chambure 1985, p. 177.
- ↑ Kirkpatrick 1982, p. 187–188.
- ↑ Kirkpatrick 1982, p. 191.
- ↑ Kirkpatrick 1982, p. 461.
- ↑ Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )
Sources
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti : Intégrale des sonates — Scott Ross », p. 223, Erato (2564-62092-2), 1985 (OCLC 891183737) .
Liens externes
- Notices d'autorité :
- VIAF
- BnF (données)
- LCCN
- WorldCat
- Ressource relative à la musique :
- International Music Score Library Project
- [vidéo] Sonate K. 56 (Andrés Alberto Gómez, clavecin) sur YouTube
- [vidéo] Sonate K. 56 (Alice Ader, piano — 2018) sur YouTube
v · m Sonates pour clavier de Domenico Scarlatti | ||
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Essercizi, K. 1–30 (1738) | ||
K. 31–205période flamboyanteet pièces faciles(copies : 1739 ~ 1752) |
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K. 206–358période intermédiaire(copies : 1752 ~ 1754) |
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K. 358–555dernières sonates(copies : 1754 ~ 1757) |
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Orgue | ||
Suites en trio | ||
K. deest |
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Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates |
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