Virtudes Cuevas Escrivá

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Virtudes Cuevas
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Biographie
Naissance

SuecaVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 97 ans)
Villejuif
Sépulture
SuecaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Virtudes Purificación Cuevas Escrivá
Pseudonymes
Madame Carmen, Madame VidalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Membre de
Lieu de détention
RavensbrückVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Virtudes Cuevas Escrivà (Sueca, Communauté valencienne, - Villejuif, [1]) est une militante, résistante et survivante du camp de concentration nazi de Ravensbrück[2].

Biographie

Virtudes Cuevas milite au sein des Jeunesses socialistes unifiées, un mouvement de jeunesse espagnol de gauche, et pendant la guerre civile espagnole, elle s'engage dans le cinquième régiment. Face à l'avancée des troupes franquistes, elle se réfugie en Catalogne puis en France, où elle rejoint la Résistance intérieure. Elle est connue dans la Résistance sous les pseudonymes de « Madame Carmen » ou « Madame Vidal ». Elle agit en tant qu'agent de liaison et fournit des informations, des documents et des armes à des militants anarchistes, communistes et socialistes. Arrêtée et déportée par le convoi I.I75 parti de Compiègne le 31 janvier 1944[3], elle survit au camp de Ravensbrück[4] aux côtés de Geneviève de Gaulle, nièce du général Charles de Gaulle, avec qui elle reste en contact jusqu'à la fin de sa vie. Elle est décorée par de Gaulle des grades de chevalier, officier et commandeur de la Légion d'honneur[réf. souhaitée].

Elle épouse Alberto Codina Labrador (Bagur, 1912 - Vitry-sur-Seine, 1991), qui a lui aussi été victime de la répression nazie et a été interné au camp de concentration de Mauthausen[5].

En 2003, elle lègue à la mairie de sa commune natale, Sueca, une maison et un terrain sis au 18 et au 20 rue Magraners. Elle souhaite qu'y soit fondé un musée commémorant les victimes de la barbarie nazie et du fascisme ; projet qui n'a encore pas abouti[5].

Bibliographie

  • Jonatan Poveda Jover, Juan-Boris Ruiz-Núñez Esther Collado Fernández, La memòria democràtica a la Comunitat Valenciana : estat de la qüestió, (ISBN 978-84-9134-373-8, 84-9134-373-3 et 978-84-16724-84-0, OCLC 1083906173, lire en ligne).

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. (valencien) Ayuntamiento de Sueca, « Enterrament de Virtudes Cuevas Escrivá »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur sueca.es, (consulté le )
  3. Fondation pour la mémoire de la déportation, « Liste du convoi parti de Compiègne le 31 janvier 1944 (I.175.) » (consulté le )
  4. (es) Josep Blay, « Homenaje a Amado Granell en Sueca en el 70 aniversario de la liberación de París », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (es) Josep Blay, « 'Madame Carmen' aún resiste », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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