William Unger

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Ne doit pas être confondu avec Wilhelm Unger.

William Unger
William Unger photographié par Ferdinand Schmutzer.
Naissance
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HanovreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
InnsbruckVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande
hanovrienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, graveur, graveur sur cuivre, aquafortiste, artiste graphique, graveur, enseignant, professeur d'université, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Maîtres
Joseph Keller, Julius Thaeter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
Munich (-), Leipzig (), Brunswick (), Cassel (-), Amsterdam (), VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Enfants
Else Unger (en)
Hella Unger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Ein Landarzt untersucht den Fuß eines alten Mannes, Stich nach einem Gemälde von David Teniers le Jeune
Die Kreuzigung und Beweinung Christi durch die drei Marien, Stich nach einem Triptychon von Rogier van der Weyden

William Unger ou Wilhelm Unger, né le à Hanovre et mort le à Innsbruck, est un peintre, aquarelliste et graveur allemand.

Biographie

William Unger naît le à Hanovre[1]. Il est le fils de l'avocat et historien de l'art Friedrich Wilhelm Unger et le frère de la peintre Johanna Unger (de)[1].

Lorsqu'il est encore enfant, la famille déménage à Göttingen. Comme sa sœur aînée Johanna, qui dirige plus tard une école de peinture pour dames à Munich, le jeune William a également un talent artistique. Déjà pendant ses études, il s'essaye à la gravure.

En 1854, il est l'élève de Joseph von Keller à Düsseldorf[1]. Il continue ses études à Leipzig[1]. À partir du il étudie à l'Académie royale des Beaux-Arts de Munich avec Julius Thaeter (de).

En 1859, il retourne pour la première fois à Göttingen. Son père décide alors de financer une nouvelle période d'études à Düsseldorf. Cette période, de 1860 à 1863, est marquée par les déceptions, l'auto-mutilation et les difficultés matérielles. Un apprentissage, qu'il commence chez le graveur de Düsseldorf Franz Paul Massau (de), ne l'amène pas plus loin. Le travail échoue et le sentiment qu'il doit encore être un fardeau pour son père le tourmente. Des moments plus lumineux à l'association d'artistes Malkasten n'apportent que quelques interruptions à son humeur morose. Finalement, il tombe malade. La prise en charge par sa sœur Johanna lui permet de retourner chez ses parents après des semaines difficiles.

Après cette phase de dépression, il se rend à Cassel, Dresde, Vienne et Venise. Vers 1863, Unger arrive à Leipzig pour chercher des contrats avec les maisons d'édition de la ville. L'ouvrage de E. A. Seemann, Zeitschrift für bildende Kunst, publié à partir de 1866, dure plusieurs années. Il publie lui-même des albums avec des reproductions d'œuvres de peinture célèbres, entre autres des galeries d'art de Brunswick et de Cassel.

Unger se marie en . En 1871, le grand-duc de Saxe-Weimar le nomme professeur à l'École des beaux-arts de Weimar.

Il passe la période de l'automne 1871 au printemps 1872 et de 1874 à 1877 dans les galeries de Hollande. Plus tard, il s'installe à Vienne, où il devient en 1881 directeur de l'Université des arts appliqués de Vienne en 1881.

En 1884, il est élu membre de l'Académie suédoise des arts. En 1894, il est nommé professeur à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne. En 1928, William Ungers publie l'autobiographie Aus meinem Leben.

Son fils Arthur (à ne pas confondre avec Arthur Wilhelm Unger (de)) devient également graveur.

Il est connu pour être l'un des principaux interprètes des gravures de Rembrandt du XIXe siècle[2], et les toiles anciennes des musées européens[3].

Il est médaillé à Vienne en 1888 et à Berlin en 1891 et médaillé de 3e classe en 1878 à Paris[1].

Il meurt le à Innsbruck[4].

Publication

  • William Unger: Aus meinem Leben. Gesellschaft für vervielfältigende Kunst, Vienne 1929.

Références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « William Unger » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d et e Bénézit 1924, p. 938.
  2. Lucien Monod, Aide-mémoire de l'amateur et du professionnel : le prix des estampes, anciennes et modernes, prix atteints dans les ventes - suites et états, biographies et bibliographies, vol. 6, A. Morancé, 1920-1931 (lire en ligne), p. 258.
  3. Méneux 2000, p. 166.
  4. (en) « William Unger », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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    • Académie des arts de Berlin
    • Artists of the World Online
    • Bénézit
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