Thomas de Seyssel

Thomas de Seyssel
Fonction
Député au Corps législatif
-
Titres de noblesse
Comte de l'Empire
à partir du
Marquis
Biographie
Naissance
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TurinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
TurinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joseph-Victor-Thomas de SeysselVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Maison de SeysselVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Victor-Amédée de Seyssel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Distinctions
Ordre du Mérite militaire de Wurtemberg
Commandeur de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
Chevalier de la Légion d'honneur‎Voir et modifier les données sur Wikidata

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Thomas de Seyssel, né le à Turin et mort en 1828 à Turin (Royaume de Sardaigne), est un noble sarde, 10e marquis d'Aix et de Sommariva, et homme politique, issu de la famille de Seyssel.

Biographie

Origines

Joseph-Victor-Thomas de Seyssel naît le à Turin[1],[2],[3], en Piémont, capitale du royaume de Sardaigne. Il est le fils de Victor-Amédée (1747-1819), 21e seigneur d'Aix, 9e marquis d'Aix et de Sommariva del Bosco, comte de Châtillon, et de sa seconde épouse, Madeleine-Mathilde Piossasco di Scalenghe[4]. Il a un frère, Henri (1775-1843), qui sera syndic de Turin (1820, puis 1832)[4].

Il devient, à la mort de son père, le 10e marquis d'Aix, marquis de Sommariva[2].

Au service de la maison de Savoie

Son éducation et l'appartenance à la noblesse originaire du duché de Savoie, lui permet de devenir de page du duc de Chablais, en 1782[2],[5], Benoît de Savoie. Sa carrière militaire l'amène à devenir capitaine aide-major dans le régiment de Savoie-Cavalerie de armée royale sarde[2],[5]. En 1797, il devient l'écuyer du duc de Montferrat, Maurice-Joseph-Marie de Savoie[5].

Au service de l'Empire

Alors que le duché de Savoie et la péninsule italienne sont occupés et annexés par les troupes révolutionnaires françaises, il intègre l'armée napoléonienne[5]. Il est nommé officier de la maison impériale, puis deuxième grande maître des cérémonies[5] de l'impératrice et comte de l'Empire[1].

Il est fait par lettres patentes du , comte de l'Empire[3],[5].

Il est désigné, le , par le Sénat conservateur, député du département du Pô au Corps législatif[1],[3].

En 1813, il est administrateur-général des hôpitaux de Turin[2],[6].

Retour en Piémont

En 1814, lors de la restauration du royaume de Sardaigne, il démissionne de son mandat[1],[3], se replaçant sous l'autorité du roi de Sardaigne.

Il teste le [2]. Ce document est déposé au Sénat de Turin[2]. Il fonde, à cette occasion la chapellenie de Sainte-Marie de Sommariva[2],[6].

Thomas de Seyssel meurt le , à Turin[2],[6].

Famille

Thomas de Seyssel épouse le , Christine Salmatoris Roussillon du Villard et de Lequio[2],[6]. Ils ont trois fils[6]., Claude (1799-1862), qui hérite des titres, Charles-Joseph (1802-1837) et Victor, dit comte de Seyssel (1804-1857)[2],[7]. Tous trois font une carrière militaire[2].

Héraldique

Selon l’Armorial général de l'Empire français, son blason serait « Coupé : au Ier parti de comte officier de la maison de l'Empereur et de sable à la croix d'argent ; au 2e gironné d'or et d'azur. (qui est de Seyssel) »[6],[8]

Décorations

Thomas de Seyssel reçoit les distinctions suivantes[2],[5] :

Notes et références

  1. a b c et d François Miquet, « Les représentants de la Savoie au parlement français depuis 1860 », Revue savoisienne,‎ , p. 179 (lire en ligne).
  2. a b c d e f g h i j k l et m Jules de Mouxy de Loche (1837-1902), Histoire d'Aix-les-Bains, Imp. Savoisienne, coll. « Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », , 678 p. (lire en ligne), p. 217-219.
  3. a b c et d « Joseph, Victor, Thomas Seyssel », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  4. a et b Jules de Mouxy de Loche (1837-1902), Histoire d'Aix-les-Bains, Imp. Savoisienne, coll. « Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie », , 678 p. (lire en ligne), p. 215-216.
  5. a b c d e f et g Seyssel-Cressieu 1900, p. 210 (lire en ligne).
  6. a b c d e et f Seyssel-Cressieu 1900, p. 211 (lire en ligne).
  7. Seyssel-Cressieu 1900, p. 213 (lire en ligne).
  8. Henry Simon, Armorial Général de l'Empire français, contenant les Armes de Sa Majesté l'Empereur & Roi, des Princes de sa famille, des Grands Dignitaires, Princes, Ducs, Comtes, Barons, Chevaliers, [etc.], Paris, Chez l'Auteur, 1812, p. 29 (lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

Marc de Seyssel-Cressieu, La maison de Seyssel : ses origines, sa généalogie, son histoire d'après les documents originaux, t. 2, Grenoble, Allier frères, , 569 p. (lire en ligne), p. 210-214. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Articles connexes

Liens externes

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